Écarté de la liste des membres du premier gouvernement sous Félix Tshisekedi, l’ancien porte-voix du régime de Joseph Kabila affirme ne pas se sentir frustré.
Et pour cause : son parti, Convention des Congolais unis (CCU), occupe un portefeuille. André Lite, secrétaire général adjoint de ce parti a été nommé ministre en charge des droits humains.
« Je ne me sens pas frustré puisque je viens de vous dire que je suis satisfait. Moi, j’analyse les faits par rapport à ce que chacun peut apporter à notre pays. (…) Nous avons proposé des femmes, des jeunes, des moins jeunes et le président de la République ainsi que le chef de file de la majorité parlementaire, ont pu se mettre d’accord sur cette liste-là. Nous allons la soutenir », a déclaré à ACTUALITE.CD, Lambert Mende longtemps porte-parole des gouvernements sous Kabila.
Mende est également satisfait « de ce que le premier ministre et les chefs des deux familles politiques aient respecté ce que nous avons donné ».
Il affirme qu’il n’entendait pas être reconduit aux affaires. « Ce n’est pas l’opinion qui me gère (…) Peut – être qu’elle entendait mon nom , tel n’a pas été ma volonté ni la volonté de la famille politique à laquelle j’appartiens. Nous avons proposé Me André Lite et il est au gouvernement », a-t-il réagi.
Au vue de la composition, Mende a dit « apprécier » que le président de la République « ait pensé même à nos frères et soeurs qui ont de handicap ».
Figure emblématique du régime de Joseph Kabila, Lambert Mende, la soixantaine, fait partie des 14 personnalités congolaises sous le coup des sanctions de l’union européenne (UE) et des Etats – Unis.
Député national pour la circonscription de Lodja, il a tenté sa reconversion politique lors de l’élection du gouverneur de la province de Sankuru. Rassuré du poids de sa famille politique le Front commun pour le Congo (FCC), Mende avait été battu par un jeune indépendant : Joseph Stéphane Mukumadi.
Christine Tshibuyi
Actualite.cd