La Voix des sans voix pour les droits de l’homme (VSV) a, dans une déclaration faite ce mercredi 20 mai 2020, demandé au chef de l’Etat en sa qualité de magistrat suprême de garantir, sans faille, la sécurité de l’évêque Pascal Mukuna, sinon son transfèrement vers une résidence surveillée en attendant l’ouverture de son procès.

L’appel de cette organisation de défense des droits de l’homme fait suite au cri d’alarme lancé par l’évêque Pascal Mukuna dont la quiétude est menacée. En effet, des personnes non autrement identifiées auraient tenté plusieurs fois en date du 20 mai, indique-t-il, de forcer vers 2 heures du matin, la porte et la fenêtre de la cellule dans laquelle il est incarcéré « pour éventuellement lui faire du mal ou lui nuire ».

« Pour la VSV, ces informations de détresse ne font que renforcer les craintes et les inquiétudes soulevées dans son communiqué de presse n°013 publié samedi 16 mai 2020 sur la vie et la sécurité de l’évêque Pascal Mukuna au regard de ce qui était arrivé dans la même prison à l’archibishop Kutino Fernando de l’église Armée de Victoire », lit-on dans la déclaration.

La VSV demande également au chef de l’État, de « tout mettre en œuvre pour l’ouverture d’une enquête réellement indépendante sur l’insécurité dont fait l’objet l’évêque Pascal Mukuna dans sa cellule à la PCM afin que les autres, commanditaires et exécutants répondent de leurs actes conformément aux lois de la RDC ».

Victime d’une crise et admis à l’hôpital de la prison, c’est depuis le 14 mai dernier que le pasteur Pascal Mukuna est en détention préventive dans la prison centrale de Makala. Le tribunal a prolongé de 15 jours sa détention provisoire. Ce dernier est accusé de « viol, menace de mort et détention illicite des documents d’une parcelle » par Mamie Tshibola, épouse de l’un de ses anciens collaborateurs décédé.

Djodjo Vondi
MCP

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