Jean-Claude Katende président de l’association africaine pour la défense des droits de l’homme (Asadho), s’oppose farouchement à un probable retour de Joseph Kabila comme président de la République démocratique du Congo, car la constitution ne lui permet pas de briguer un poste électif suite à son statut de sénateur à vie, argue-t-il.

Dans une tribune publiée ce lundi 28 octobre, Jean-Claude explique que la constitution a placé monsieur Kabila sous le statut de sénateur à vie, il le portera toute sa vie et il ne peut s’y soustraire pour une raison ou une autre, il n’y a que la mort qui peut le faire échapper à ce statut.

Le président de l’Asadho dit ne pas être contre la personne de Joseph Kabila mais s’oppose à son manque d’humanisme et sa gouvernance du pays, un tel dirigeant peut-il encore revenir au pouvoir ? s’interroge Jean-Claude en y répondant par un non.

Cet homme de droit prévoit solliciter, en temps voulu, la cour constitutionnelle pour interpréter les prévisions constitutionnelles quant à ce.

Dans la famille politique de l’ancien chef de l’Etat, les sons de cloche sont divergents. Certains cadres parlent du procès d’intention contre le chef de l’Etat. C’est le cas du professeur Barnabé Kikaya qui dédramatise les plébiscites de ses camarades sur une éventuelle candidature de Joseph Kabila à la présidentielle 2023.

« C’est du déjà vu, en 2016 Kabila va changer la constitution. Rien. 2018 Kabila sera candidat. Rien. 2019 partira, partira pas: il est parti. Aujourd’hui l’idée d’un retour éventuel fait trembler tt le monde. En silence, mû par sa passion pr le Congo ? Kabila veille au grain », a tweeté l’ancien conseiller spécial chargé de la diplomatie de Joseph Kabila.

Aloterembi Daniel
MCP

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