Le leader de la coalition Lamuka, Martin Fayulu appelle à la mobilisation du peuple congolais pour libérer le pays.

Dans son adresse postée sur Twitter mardi à l’occasion de la célébration de la journée des Martyrs de l’indépendance, l’ancien candidat à la présidentielle de 2018 a signifié à ses compatriotes les défis majeurs qui les attendent au cours de l’année 2022 qui vient à peine de commencer.

Le réveil et la mobilisation pour se libérer de la tyrannie et de la pauvreté

L’ex-candidat à la présidentielle exhorte la population congolaise à se prendre en charge pour une victoire future, dont l’une des conséquences sera l’affranchissement du pays et la lutte contre la précarité de la vie. « 4 janvier. Peuple congolais, réveille-toi! Mobilise-toi pour que l’année 2022 soit celle au cours de laquelle nous allons renforcer les bases de notre victoire prochaine et faire échec à tous ceux qui tentent de nous maintenir sous le joug de la tyrannie et de la pauvreté », a-t-il déclaré.

2022, année de combat et de victoire

Martin Fayulu invite ceux qui partagent sa lutte à demeurer au front cette année, en vue de léguer aux générations à venir un pays plus beau qu’avant. Il évoque, au passage, la nécessité de mener un véritable combat en faveur du retour à la paix et à la sécurité.

« Mes très chers compatriotes, levons-nous et battons-nous. Battons-nous pour libérer notre pays. Battons-nous pour que demain nous puissions construire la RDC. Battons-nous pour que nous puissions vivre en paix et en sécurité dans notre pays. Et battons-nous pour mériter la reconnaissance et le respect des générations futures. Au reste, mes très chers compatriotes, Congolaises et Congolais, que l’année de 2022 soit réellement une année de combat et une année de victoire », a martelé le commandant du peuple.

Le 4 janvier 1959, une série d’émeutes et de troubles sociaux éclatent à Kinshasa, Léopoldville à l’époque. Pour cause, l’interdiction d’un meeting de l’ABAKO. Près d’une cinquantaine de personnes ont perdu la vie ce jour. La répression du colonisateur était violente. Ironie de l’histoire, cet événement triste a marqué un tournant décisif dans le processus de l’indépendance de la République démocratique du Congo, jadis Congo belge. L’année d’après, le pays de Lumumba accède à sa souveraineté.

Charles Masudi
Ouragan

2 COMMENTAIRES

  1. Les Originaires de L’aliénation Mentale Congolaise

    Le diabolisme Catholique, L’animisme humanitaire
    Si l’on établit le bilan de la colonisation en RDC, la balance penche lourdement du côté négatif. Le catholicisme n’a rien apporté de neuf qui n’ait existé en Afrique précoloniale. La vie éternelle qu’évoque la Bible a comme équivalent l’immortalité que sous-tend l’animisme que Birago Diop a plusieurs fois chanté dans ses poèmes, ‘Les morts ne sont pas morts’. Quant à l’hospitalité chrétienne, notamment l’acte charitable du bon samaritain, elle résonne sans équivoque dans la bienséance africaine qui recommande à tout Africain de traiter avec égard ses semblables. C’est cet accueil chaleureux qui servit de tremplin aux colonisateurs pour entreprendre leur mission satanique non seulement en RDC mais aussi partout en Afrique. Le Catholicisme est façonné à la lumière du capitalisme. Cette religion d’intérêt sursoit sur le principe du donner et du recevoir. Elle a paupérisé le Congolais en lui recommandant de tout donner même au prix de sa vie en contrepartie des bénédictions divines. Éduqué à croire à l’aveuglette, le Congolais n’a d’autres options que de se sacrifier autant qu’il peut pour répondre aux aspirations du trompeur catholique. Paradoxalement à cette religion fasciste, l’animisme manifeste son humanisme par l’absence complète d’une compensation dans l’entreprise d’une action sociale quelconque. Rien ne s’exige en échange d’une assistance à une autre personne en proie à une grave situation. Contrairement au verticalisme catholique, l’animisme est une religion horizontale caractérisée par l’inexistence du clergé. Sa pratique revient à chaque membre de la société. Alors que le catholicisme politise la confession qui n’est autre qu’un moyen de repérer les dissidents de l’idéologie capitaliste pour les réprimer, l’animisme considère la confession comme un moyen de se repentir publiquement en demandant pardon à la personne offensée pour l’harmonie sociale. Le colonisateur a, par mauvaise foi, substitué ce pragmatisme par l’idolâtrie catholique qui consiste à vénérer le clergé de qui relève le pouvoir total du pardon des péchés. L’animisme a inculqué au Congolais l’esprit de sauvegarde de ses valeurs traditionnelles et constitue par ricochet un moyen de leur transmission d’une génération à l’autre. Tel était le cas de la bravoure exceptionnelle qu’a manifesté le Congolais en résistant farouchement à l’occupation belge dans le but de défendre son territoire. Le Congolais a la ferme conviction que là où s’enterre l’un de ses membres c’est là que demeure son esprit. D’où son attachement inconditionnel à la terre de ses ancêtres. Le catholicisme a par contre orchestré la perte de cette valeur en trompant le Congolais qu’il irait vivre joyeusement au ciel après sa mort. Cette duperie s’est matérialisée par des fausses prédications et la catalysation des conflits de toutes sortes sur l’ensemble du territoire congolais pour freiner le développement de celui-ci. En transformant le Congo en un champ expérimental, le colonisateur belge et l’Église catholique ont monté de toute pièce un environnement fantaisiste pour persuader le pauvre congolais que son pays était un enfer. Par conséquent, y mener une vie décente était impossible. Ces mensonges s’accompagnent des extraits bibliques tels que nous sommes des passants dans ce monde. Notre demeure finale est le ciel. Heureux les pauvres, le ciel leur appartient. Ces fabrications ont fini par extravertir la conscience du pauvre Congolais au point de l’aliéner de sa propre partie. Si le ciel était la finalité du croyant, les Juifs auraient embrassé entièrement la doctrine de leur frère Jésus-Christ. En effet, le messie avait bel et déclaré que sa mission fondamentale était de repêcher la dernière brebis de la maison d’Israël. A cette fin, Jésus conçut une théorie; notamment celle de douze portes célestes correspondant aux douze tribus d’Israël. Malgré la persécution de Jésus-Christ par ses frères et le rejet total de sa doctrine, les Juifs se définissent toujours comme ‘peuple élu de Dieu’. Au nom de quelle fatalité, le congolais irait en fer s’il se fiait à la tradition de ses ancêtres selon laquelle l’au-delà c’est cette terre qu’il est appelé à hériter. Pour prouver la nature utopique des enseignements catholiques, les missionnaires cette institution se sont adonnés à la conquête du monde pour créer de colonies de peuplement en vue de s’’enrichir sans cause. Sans conscience et ébloui par cette duperie, le Congolais y croit aveuglement et considère le prête comme son Dieu à adorer à tout prix. L’animisme dote le Congolais de la conscience professionnelle. Cette religion encourage ses tenants à travailler d’arrache-pied dès leur vivant en vue de s’amasser toute une fortune qui les accompagnera dans le monde surnaturel où ils vivront une vie heureuse à côté de leurs aïeux. En RDC, les cérémonies funèbres s’avèrent une foire d’exubérance. L’enterrement d’une personne morte se veut toujours l’un de grands moments de la vie. C’était une occasion pour la société de réaliser de quelle manière le défunt avait préparé son départ de ce monde physique. Dans cette logique, les morts se font enterrer avec toute sorte de luxe inimaginable. Cette tradition luxueuse s’est vue éteinte systématiquement au motif qu’il faut garder ses biens dans les coffres célestes qui ne sont autres que celles du colonisateur catholique. L’exploitation du Congolais au détriment de son épanouissement sur le sol de ses propres ancêtres demeure la mission humiliatrice du colon belge et de son agent, l’Église catholique sur le territoire congolais. De l’assassinat d’Emery Patrice Lumumba aux massacres des Congolais en 1997, les Congolais peinent à apprendre que l’imitation aveugle de l’oppresseur catholique génère en destruction contrairement à l’esprit créateur qui est source du salut. Patrice Lumumba fut exécuté avec la complicité de l’Église Catholique pour avoir dénoncé l’impérialisme occidental. Son assassin, Moise Tshombe, illustré comme élève model des occidentaux paya également une lourde tribu pour ce fratricide. L’Église Catholique est une institution problématique en RDC. Les Belges ont initié la colonisation en RDC avec son appui. L’enfer que le peuple congolais a connu depuis l’État Intendant du Congo jusqu’à ce jour a été bel et bien matérialisée par les calotins, notamment la déshumanisation du peuple congolais sous toute ses formes. Cette Église qui constitue un vaste réseau de terrorisme implanté sur le sol congolais en vue d’espionner la RDC pour le compte de l’occident s’oppose à tout progrès que tente d’amorcer le peuple congolais pour se libérer du joug néocolonial occidental. Le Congolais doit comprendre que l’oisiveté ne le mènera nulle part. La liberté s’arrache toujours et ne se donne jamais. La mort n’est toujours pas une perte aussi longtemps qu’elle s’inscrit dans le cadre de la sauvegarde de nos valeurs fondamentales. Battons-nous corps et âme pour restaurer la dignité de notre chère patrie. C’est sous ce thème que je vous invite à commémorer les martyrs de notre indépendance.

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