Les échos de la brillante participation du Chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi, au 32ème Sommet de l’Union africaine, organisé du 10 au 11 février 2019 à Addis-Abeba, lequel a marqué son baptême de feu dans la « Cour des Grands », ne sont pas tombés dans des oreilles de sourds. Tous ses faits, gestes et propos étaient suivis à la lettre par des millions de ses concitoyens, tout heureux de le voir se positionner en jeune leader du continent et en défenseur acharné de la cause de son pays, la République démocratique du Congo, avec en prime son élection comme 2ème vice-président de l’Union africaine.

Hier mardi 12 février à la mi-journée, à son retour à Kinshasa, Félix-Antoine Tshisekedi a reçu un accueil digne d’un héros, dans une ville où aucune mobilisation des masses n’était préparée. De l’aéroport international de N’Djili à Matete/De Bonhomme, sur le boulevard Lumumba, en passant par les quartiers populeux et bouillants de la Tshangu tels que Mikondo, Kingasani/Pascal, Marché de la Liberté et N’djili quartier 1, le cortège présidentiel avait du mal à évoluer en dépit de la présence des motards « éclaireurs » avec sirènes, et d’un cordon de sécurité formé par des policiers positionnés au niveau des carrefours et arrêts de bus, de nombreux « wewa » et même des piétons ont effectué plusieurs tentatives de « blocage » de l’escorte, en vue d’exprimer, de vive voix, leurs « félicitations » à celui qui venait de porter haut l’étendard de la république, à la tribune de l’Union africaine.

Le même spectacle de taxi-motos et piétons sortant de partout et tentés de « couper » le cortège présidentiel, a été vécu sur l’avenue Poids Lourds, du pont Matete à Ndolo, de même que sur le boulevard du 30 juin, dans la commune de la Gombe.

La mi-journée d’hier mardi a connu une animation particulière, avec des cris de joie et sifflets saluant le passage de l’escorte présidentielle, jusqu’à son point de chute, à la cité de l’Union africaine, dans la commune de Ngaliema, où se trouve sa résidence provisoire.

Cet accueil chaleureux et spontané s’est voulu une marque de reconnaissance à son discours ultra-nationaliste développé à la tribune de l’Union africaine, dans lequel il a clairement et fermement appelé tous ceux qui veulent contribuer franchement à la mise en valeur des ressources naturelles du Congo, de le faire dans le cadre d’un partenariat gagnant-gagnant.

Le peuple congolais en général et les résidents de Kinshasa en particulier, très éveillés politiquement, n’ont pas raté une seule séquence de l’impressionnant agenda diplomatique du Chef de l’Etat à Addis-Abeba, à travers des entrevues de haut niveau avec le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, les présidents égyptiens Al-Sisi, sud-africain Cyril Ramaphosa, rwandais Paul Kagame, guinéen Alpha Condé, équato-guinéen Obiang Nguema, etc.

Félix Tshisekedi est rentré à Kinshasa auréolé d’une stature internationale certaine car accepté par ses pairs africains comme vainqueur de la présidentielle du 30 décembre 2019 et porteur des espoirs de la marche du Grand Congo vers la paix durable, la stabilité politique, la cohabitation non conflictuelle avec ses voisins, l’émergence économique et industrielle. D’ores et déjà, rendez-vous est pris pour que Kinshasa puisse accueillir, en 2021, le 34ème Sommet de l’Union africaine.

Le Phare / MCP

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