La cheffe de la Mission de l’ONU pour la stabilisation en RDC (Monusco) a précisé jeudi, au cours d’une conférence de presse au quartier général de la mission à Kinshasa, que la Force onusienne n’est pas une armée d’occupation.

La Monusco, a dit Mme Leila Zerrougui, travaille avec le gouvernement dans le cadre d’un partenariat stratégique pour identifier les causes profondes de la déstabilisation du pays. C’est ainsi que 8 bureaux ont été fermés l’année dernière, après la réduction des effectifs, 800 postes ont été supprimés.

« Nous sommes dans une reconfiguration », a-t-elle dit, se faisant l’écho des paroles du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo dernièrement à la tribune des Nations Unies.

Pour Leila Zerrougui, juge de formation, il faut identifier les causes de la déstabilisation, voir pourquoi les gens sont manipulables, examiner des dimensions régionales du manque de stabilité de certaines parties du pays, relever les tensions entre les communautés dues notamment au fait que la terre ne nourrit plus, des tensions entre le droit coutumier et moderne. Il faut que l’Etat congolais contrôle ses richesses et ramène les communautés à avoir les mêmes objectifs.

Le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi appelle de ses vœux, à travers des missions officielles dans les pays voisins, à un travail de réconciliation régionale. Car il y a une chance pour la RDC à s’inscrire dans la logique de la paix, dans une démarche constructive et globale.

« La paix doit se construire à la maison, réconcilier les Congolais », a ajouté la représentante spéciale du secrétaire général des Nations Unies en RDC. « C’est un travail beaucoup plus complexe qu’une simple action armée. Les Congolais doivent tous regarder dans la même direction », a-t-elle conclu.

ACP

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