La République démocratique du Congo a menacé ce samedi 15 septembre de quitter la Cour pénale internationale ( CPI) dont certains juges sont sous pressions de gouvernements Occidentaux.

« En conséquence, la RDC, qui en son temps avait contribué significativement à l’élaboration du statut de Rome portant création de CPI et , ensuite, à la mise en oeuvre de celle – ci, n’exclut point, en désespoir de cause , de s’en retirer. » a écrit le ministère des affaires étrangères et intégration régionale dans un communiqué publié ce samedi 15 septembre 2018.

Dans son communiqué, le gouvernement indique que certains gouvernements « exerceraient » des pressions sur les juges de la CPI , en rapport aux questions sous examen, en relation avec la situation en RDC.

Ces pressions sont « susceptibles d’avoir une incidence sur le processus électoral en cours dans ce pays », affirme le ministère dans le même communiqué.

Le 10 septembre dernier, les États-Unis ont menacé de sanctions, les juges et procureurs de la Cour pénale internationale (CPI) s’ils s’en prenaient à des Américains, à Israël ou à d’autres alliés de Washington.

Le régime de Donald Trump a qualifié cette cour basée à la Haye d »Inefficace, irresponsable et dangereuse ».

Kinshasa menace de se retirer de la Cour à 48 heures du prononcé de la peine contre l’opposant Jean-Pierre Bemba poursuivi pour avoir suborné une dizaine de témoins devant la cour.

En première instance comme en appel, le leader du MLC par ailleurs acquitté des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité, a été condamné à un an de prison.

Pour cette condamnation, Bemba a été écarté de la course à la présidentielle en République démocratique du Congo (RDC).

Christine Tshibuyi

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