Deux ans et trois mois après l’accession à la magistrature suprême de Félix Tshisekedi, les conditions sociales du citoyen congolais tardent à s’améliorer. Les mêmes problèmes datant de l’époque de Joseph Kabila demeurent : pas d’accès à l’eau potable et électricité, manque de soins de santé, insécurité, tracasseries des agents de l’ordre, grèves ça et là…

La grogne gagne déjà une majeure partie de la population qui se dit déçue de la gestion de Félix Tshisekedi à la tête de la République démocratique du Congo (RDC).

« Même des marches pacifiques, expression de la démocratie, sont violemment réprimées comme à l’époque de Mobutu et Kabila », déplore un journaliste à la porte de la retraite, citant la dernière manifestation de Lamuka du samedi 24 avril dernier contre les tueries à Beni.

Curieusement, plusieurs motocyclistes qui soutenaient le successeur de Kabila ont changé de discours, après deux ans et quelques mois sans être confortablement embauchés comme promis.  » Eux-mêmes ont changé de standing, mais nous, nous continuons à trimer… », regrettent-ils.

Dressant le bilan de l’Udps au trône de la RDC, le Pprd (parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie) Popol Badjegate soutient que  » la situation est catastrophiques, les Congolais ne vivent pas le paradis tant promis ». Pour lui, comme tous les maux étaient attribués hier à Joseph Kabila, la catastrophe que traverse aujourd’hui la RDC doit être imputée à Félix Tshisekedi.

Popol Badjegate dit comprendre aujourd’hui que Joseph Kabila était le seul à avoir une vision politique et un leadership pour ce pays. « Le temps est le meilleur allié de la vérité », a-t-il conclu.

Félix Tshisekedi qui n’a plus que deux ans pour terminer son premier mandat, devra opérer des miracles, à travers des actions à impact visible, pour tenter d’obtenir un second suffrage de la population.

LM
congo-press.com

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