Le Conseil national de suivi de l’Accord de la Saint-Sylvestre (CNSA) s’est dit disposé à recevoir les preuves sur les faiblesses de la machine à voter. Ce mode de vote est largement contesté par l’opposition mais il a été maintenu par la Commission électorale pour des élections prévues en décembre 2018.

L’institution dirigée par Joseph Olenghankoy lance cet appel en prélude de la tripartite sur le processus électoral qui devra se tenir au début de la semaine prochaine.

“Le CNSA invite toutes les Congolaises et Congolais disposant d’une expertise avérée et qui détiennent les informations sur la dangerosité de la machine à voter et de son caractère peu fiable à bien vouloir prendre contact avec le CNSA jusqu’au lundi 2 juillet 2018 à 18 heures”, lit-on dans un communiqué signé par Joseph Olenghankoy.

“Les élections, la décrispation politique, les partis politiques, la machine à voter, le financement des élections, l’indemnisation des familles victimes des événements de 2016, toutes ces questions seront traitées à la tripartite”, avait déclaré devant la presse le rapporteur du CNSA, Valentin Vangi, le mardi dernier.

Dans une déclaration publique ce vendredi, les évêques de la Conférence Épiscopale Nationale du Congo (CENCO) ont demandé à la CENI d’accepter une expertise nationale et internationale sur la fiabilité de ladite machine à voter.

Dans leur déclaration commune le 11 avril dernier, l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), le Mouvement de Libération du Congo (MLC), l’Union pour la Nation Congolaise (UNC), Congo Na Biso (CNB) et la plateforme Ensemble pour le changement s’étaient prononcés contre l’usage de cette machine à voter.

Will Cleas Nlemvo

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