»L’Alliance pour le changement exige la libération immédiate et sans condition de notre président Jean-Marc Kabund, placé arbitrairement et en violation des lois de la République démocratique du Congo, sous mandat d’arrêt provisoire », réclame le parti du tout nouvel opposant au régime de Félix Tshisekedi.

Et ce, après une session extraordinaire pour dénoncer  »la dérive dictatoriale du régime de Félix Tshisekedi qui se caractérise par l’instrumentation de la justice, des services publics de l’État et de l’Assemblée nationale contre notre président Jean-Marc Kabund, » explique dans une déclaration Espérance Mongayi, première vice-présidente de l’Alliance pour le changement.

Ce parti constate qu »’une première étape de la mise en place du plan machiavélique est franchie dans les officines de Félix Tshisekedi où le président Jean-Marc Kabund est sujet à l’immolation ».

Il faut un procès public

C’est dans ce contexte qu’il exige  »un procès public et médiatisé pour que le peuple découvre la vérité ».

Face à cette arrestation qu’il qualifie « de conspiration ubuesque contre son président, » l’Alliance pour le changement annonce réserver une réaction  »proportionnelle et rassure à son président son soutien indéfectible, sa loyauté ainsi que sa détermination dans le combat pour l’avènement d’un véritable État de droit et d’un changement en RDC ».

Il rassure à ses militants et cadres que « le moral au beau fixe et imperturbable de notre président national, leur demande de se tenir prêt sur toute l’étendue du territoire national et promet des actions de très grandes envergures ».

Espérance Mongayi en appelle à  »la mobilisation générale du peuple congolais qui a tant souffert de barrer la route et chasser ce régime des jouisseurs ».

Violation des lois de la République

Il rappelle à l’opinion tant nationale et internationale que  »le lendemain de sa prise de position contre le régime Tshisekedi, son président national fait l’objet d’un acharnement contextualisé par l’enchevêtrement d’une procédure judiciaire cavalière bénéficiant d’une complicité active et expéditive d’un bureau de l’Assemblée nationale devenu une caisse de résonance du pouvoir Tshisekedi ayant conduit à son arrestation arbitraire en date du 9 août 2022″.

L’Alliance pour le changement condamne avec la dernière énergie « l’arrestation arbitraire de son président national Jean-Marc Kabund. Cette arrestation n’est qu’une preuve matérielle éloquente de la mise à mort de l’existence des droits civils et politiques garantis par la constitution de la RDC ».

Pour ce parti politique, son président Jean-Marc Kabund  »a été conduit Manu militari à la prison centrale de Makala dans l’indifférence totale des prédispositions de la loi, notamment l’alinéa 1er de l’article 107 de la Constitution, et du règlement intérieur de l’Assemblée nationale, spécialement en son article 101 alinéa 5, jusqu’à la loi numéro 13/010 du 19 janvier 2013 relative à la procédure devant la cour de cassation ».

Jean-Marc Kabund a été placé sous mandat d’arrêt provisoire et acheminé à la Prison centrale de Makala mardi lors de sa troisième comparution au Parquet général près la Cour de cassation.

Président a.i de l’UDPS avant d’en être exclu, aujourd’hui devenu opposant du régime en place, et président de l’Alliance pour le changement, Jean-Marc Kabund est notamment accusé d’outrage au Chef de l’État, poursuite rendue possible après la transmission d’une correspondance venue du bureau de l’Assemblée nationale autorisant des poursuites judiciaires à son encontre.

Mais aussi d’avoir tenu « des propos injurieux et de nature à porter atteinte à l’honneur dû aux institutions publiques et à la dignité du Chef de l’Etat avec intention de l’offenser ».

Dieumerci Lusakumunu
Top Congo

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