Le mouvement Lutte pour le Changement (LUCHA), section de la ville de Mbuji-Mayi, a, dans une déclaration faite mercredi 13 novembre, réagi à la question de la montée de l’intolérance, caractérisée par l’étouffement des manifestations pacifiques, dans la capitale du Kasaï Oriental.

“Depuis les dernières élections, nous assistons à la montée de l’intolérance politique dans la ville de Mbuji-Mayi. Cette situation certes négligées est d’autant plus préoccupante vu qu’elle s’accompagne d’une ribambelle d’actes barbares sapant la dignité humaine et les valeurs démocratiques”, lit-on dans cette déclaration.

En outre, les activistes de la Lucha s’indignent contre les intoxications de la masse, avec les scènes de pillage systématique dont été victimes les élus provinciaux.

“La ville de Mbuji-Mayi a sombré dans les scènes d’horreur alimentées par des industries obscures d’intoxication de toute voix dissidente. Il faut illustrer cela avec les scènes de pillage ciblant les députés provinciaux, jusqu’à entraîner des morts. Le dernier discours du gouverneur est venu mettre de l’huile sur le feu dans un environnement déjà précaire”, indique la Lucha.

Selon ce mouvement citoyen, le gouverneur du Kasaï Oriental, Jean Maweja Muteba a, lors d’un point de presse, appelé ses partisans à “arrêter et acheminer à la police” toute personne qui serait surprise entrain de le critiquer.

Pour ces activistes, ces actes créent un danger en province et dans la ville de Mbuji-Mayi.

C’est ainsi que la Lucha/Mbuji-Mayi appelle le chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, à veiller à la mise en application de l’Etat de droit au Kasaï Oriental.

“Au président de la République de veiller à ce que l’Etat de droit ne soit pas un simple slogan mais plutôt une réalité qui doit être vécue quotidiennement”, indique la Lucha.

Crispin Kazadi

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