L’ACAJ exhorte le pasteur Ngoy Mulunda d’adresser sa demande de mesure de grâce directement au président Tshisekedi.

L’organisation que dirige Georges Kapiamba conseille, dans un communiqué de presse lundi 24 janvier, à l’ancien président de la CENI d’utiliser cette procédure.

« L’Association congolaise pour l’accès à la justice (ACAJ) recommande vivement au pasteur Ngoy Mulunda d’adresser directement, au président de la République, sa demande de mesure de grâce », indique Me Georges Kapiamba.

Le message de l’ACAJ fait suite aux incidents malheureux survenus lors de la marche organisée le 18 janvier à Lubumbashi par les partis et associations pro-Mulunda pour réclamer la libération de l’initiateur du PAREC. L’ACAJ qui a mené des investigations sur le terrain, charge le maire de la ville cuprifère.

« (…) L’ACAJ tient le maire de la ville de Lubumbashi, responsable de la confusion et des incidents, du 18 janvier 2022 pour n’avoir pas pris des dispositions afin d’inviter les organisateurs aux fins de leur notifier la seconde lettre, expliquer sous réserve du secret d’État, les raisons à la base de la décision d’annulation et in fine , proposer de postposer la marche à une date à convenir, compte tenu des impératifs sécuritaires mouvants », condamne-t-elle.

Ainsi, il revient à l’ACAJ que la lettre portant annulation de la manifestation à l’initiative du parti l’AFBC de Néné Nkulu, n’aurait pas été notifiée aux organisateurs en bonne et due forme.

Le temps étant limité, les enquêteurs de l’organisation se sont limités aux faits. Pour plus de transparence, l’organisation demande une enquête plus exhaustive afin d’appliquer des sanctions conséquentes.

La marche des pro-Mulunda devrait partir de la place Square forest en passant par le Boulevard Kasavubu, avenue Ilunga pour chuter au gouvernorat. Violemment réprimées par les éléments de la police, plusieurs bavures ont été enregistrées.

Daniel Ngoy Mulunda a écopé de trois ans de prison ferme( depuis le 26 janvier 2020) pour incitation à la haine tribale, propagation de faux bruits et atteinte à la sûreté intérieure de l’État.

Les infractions qui ont conduit à la condamnation de l’ancien président de la CENI ont été totalement rejetées par la communauté katangaise qui dénonce un règlement de comptes politique.

Ouragan

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