Les militants de l’UDPS, le parti de Félix Tshisekedi, ont manifesté encore ce mercredi aux abords du Palais du peuple. Certains véhicules dont ceux d’un député ont été caillassés.

La police a dû intervenir à coup de gaz lacrymogène pour rétablir l’ordre. Les manifestants protestaient contre trois propositions de loi soumises par deux députés du FCC sur la réforme de la justice. Parmi, les modifications proposées, il y a notamment les modalités de l’exercice de l’autorité du ministre de la justice sur les magistrats du parquet. Aubin Minaku, un des initiateurs de ces propositions s’est confié à ACTUALITE.CD.

« Manifester est une expression même dans une démocratie. Cela ne gêne pas. En France, le même débat avait eu lieu, les magistrats avaient manifesté. Ils avaient ensuite saisi le conseil constitutionnel, mais ils n’avaient pas eu gain de cause. Je suis démocrate, les manifestations ne me gênent pas, mais il ya manifestation et manifestation. Lorsqu’on incendie les véhicules d’autrui, se rendre à ma résidence, traumatiser les enfants, ce n’est pas de la démocratie. Et je n’accepterai jamais », a t-il dit.

Il appelle ceux qui sont contre ces propositions de loi à suivre les voies légales.

« Nous sommes dans une République. Nous avons déposé nos propositions de loi. Elles ont été déclarées recevables par la plénière souveraine de l’Assemblée nationale. Les travaux se font en commission. Ce n’est plus mon affaire. C’est une affaire républicaine. S’il faut qu’elles soient retirées, cela se fera en plénière. Ce qui se passe maintenant, ce n’est pas la République », a t-il ajouté.

Une dizaine de manifestants ont été arrêtés à la suite des manifestations de ce mercredi.

Pour mieux comprendre, le débat autour de ces propositions merci de lire les articles ci-dessous.

Actualite.cd

2 COMMENTAIRES

  1. Joseph Kabila vivra le pire de sa vie dans un future proche, pourquoi ?
    ‘’Qui tue par l’épée mourra par l’épée’’ se veut un principe naturel qui sous-tend la nature humaine. L’histoire en illustre à merveille l’efficacité à travers le comportement sadique de Saul. Cet assaillant, à moitié juif et romain, s’était une fois adonné à la persécution des disciples de Jésus-Christ. Fort heureusement, il finit par se convertir au Christianisme dont il contribua largement à l’expansion. Nonobstant son apport positif, le ciel n’a jamais épargné l’apôtre Paul de ses maux. En effet, il a subit le même sort que les victimes de ses actes odieux, matérialisant ainsi l’adage romain, ‘’Dura Lex Sed Dura’’, la loi est dure cependant elle démure loi.
    La réplicabilité de cette vérité d’évidence résonne dans l’histoire politique de la RDC. D’aucuns se souviendraient que les complices dans l’assassinat de Patrice Emery Lumumba se sont exposés à tour de rôle au même châtiment. Moise Tshombe, l’homme fort du Katanga est mort en détention en Algérie de suite d’une crise cardiaque alors qu’il était arrêté par l’administration Boumediene qui le soupçonnait d’avoir joué un rôle capitale dans le meurtre de l’ancien premier ministre de la RDC. Quant à Joseph Kasavubu, c’est dans son village à Boma qu’il a rendu l’âme dans des conditions sinistres après le renversement de son régime par Joseph Mobutu. Apres trois décennies de règne, ce dernier fut abandonné dans les poubelles de l’histoire et alla finir ses jours au royaume du Maroc suite à la décadence de son régime en 1997. Laurent-Désiré Kabila qui, en toute témérité, renversa Joseph Mobutu avec l’aide de l’armée rwandaise qui causa la mort de presque douze millions des Congolais se tira d’affaire en payant une lourde tribu, notamment son assassinat par les mêmes personnes qu’il avait parrainées. C’est autant dire que le monde n’est que le propre de Dieu qui en détient les rennes. Toute prétention humaine d’en assumer le contrôle est absurde. C’est dans cette monstruosité que s’insurge l’aventure du jeune politicien Joseph Kabila. Si celui-ci a fini par se rendre sage au crépuscule de son règne en cédant pacifiquement le pouvoir à Felix Tshisekedi, jadis son ennemi farouche, dans des conditions nébuleuses, son passé reste à désirer.
    En voulant emboiter le pas à ses prédécesseurs, principalement, Joseph Mobutu et Paul Kagame qui ont abattu à bout portant les innocents congolais sans toutefois avoir des comptes à rendre, Joseph Kabila s’est fourré le doigt dans la prunelle de son œil. En fait, l’imitation d’un agresseur loin de raffermir l’imitateur l’affaiblit bien au contraire. C’est dans cette perspective que Joseph Kabila, une fois l’enfant chéri des Occidentaux, s’est trouvé reléguer à l’arrière-plan par les mêmes impérialistes qui l’ont propulsé au pouvoir. Auteur de plusieurs assassinats en RDC et catalyseurs des viols dans ce pays connu comme la capitale mondiale des viols, Joseph Kabila s’est enrichi sur le dos du pauvre congolais en pillant les deniers publics.
    Si le monde peut excuser Joseph Kabila pour avoir abattu des millions des congolais a l’instar de ses devanciers, les Américains et les Européens digèrent mal la mort de Michael Sharp et celle de la suédoise, Zaida Catalana, deux travailleurs humanitaires dont la complicité de Joseph Kabila à mener à leur tuerie. Réitérant les propos du Secrétaire général de l’ONU, Antoine Gouteress, ‘’ Je remets le dossier Michael et Zaida Catalana entre les mains des Etats-Unis d’Amérique pour qu’ils en soldent le compte avec Kinshasa’’. En toute sincérité, Joseph Kabila se trouve entre l’enclume de la misère et le marteau de la mort. En pleine chute libre, la Cour Pénale Internationale l’attire vers son centre. La grande question que le monde se pose est celle savoir la manière dont il va s’opposer à cette pesanteur.

  2. Il est grand temps de dissoudre ce Parlement. Sa dissolution mènerait facilement à l’arrestation de Joseph Kabila et de ses dignitaires que cette institution protège. Les adeptes du PPRD n’ont pas encore compris que l’Occident a déjà vomis Joseph Kabila. Si ce dernier continue à jouir de la liberté, c’est grâce à l’Alliance qu’il a conclue avec l’UDPS. Cette Assemblée Nationale montée de toute pièce tend surement à sa fin. Sur l’échiquier international, quelle institution en reconnait la légitimité ? Au lieu de travailler en harmonie, ces soi-disant parlementaires aux connaissances problématiques mettent à l’avant-garde leurs intérêts partisans et perdent leur temps à se quereller tout en oubliant qu’ils sont là pour servir le peuple Congolais. Beaucoup ne sont même pas capables de construire une phrase en Français ou de s’exprimer clairement dans cette langue. J’ai lu l’occasion de lire à plusieurs reprises les annonces de Jeanine Mabunda. Bien qu’elles se prétendent avocate, ses écrits sont pleins de faute de syntaxe et de grammaire. La même logique s’applique au regard d’Eve Bazaida dont la sècheresse d’esprit et la petitesse d’éducation se démontrent à travers ses publications. Quant à Jean Jacques Mamba, s’il a un diplôme universitaire, il doit certainement l’avoir acheté. Il ne connait rien du tout de la langue française. Après tout, Il n’y a rien de spécial que ces pseudo-parlementaires font qui ne peut être accompli par d’autres congolais compétents comme la personne qui vous critique.

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