Le président du Conseil National de Suivi de l’Accord et du Processus Électoral, (CNSA), Joseph Olenghankoy, a rencontré l’évêque Pascal Mukuna le mercredi 29 janvier 2020.

Il était question pour Joseph Olenghankoy, qui a fait le déplacement, d’inviter le responsable de l’Assemblée Chrétienne de Kinshasa, (ACK), à privilégier la paix dans tout ce qu’il entreprend comme une initiative.

À l’issue des échanges, Pascal Mukuna a précisé devant la presse que la recherche de la paix ne doit pas empêcher de traduire en justice les gens qui ont pillé la République Démocratique du Congo afin qu’ils répondent de leurs actes.

« Moi, ce que j’ai tiré du président du CNSA est que tout ce que nous pouvons faire et dire doit cadrer avec la paix. C’est ce que nous faisons mais je vais accentuer selon ma mission sur l’injustice. Comme je le disais, celui qui a commis l’injustice soit traduit en justice. La paix n’empêche pas cela, que celui qui a pillé soit traduit en justice. C’est comme nos amis qui ont pillé ce pays, ils doivent être traduit en justice, cela n’empêche pas la paix », a martelé Pascal Mukuna.

Celui qui est aussi le président du FC Renaissance du Congo a rappelé qu’il a une mission qui lui a été confiée par Dieu et qui n’a rien à voir avec la politique, contrairement à ce que certains Congolais pensent.

« Il y a de fois le Seigneur confie une mission à un serviteur. Vous savez même Samuel le Seigneur lui avait demandé d’aller dire à Saoul que son règne est fini, terminé. Je ne sais pas maintenant c’est un discours politique ou bien c’est un message du Seigneur. C’est ce que l’évêque détient…Et cela est considéré par les Congolais comme un discours politique », a-t-il renchéri.

Il sied de rappeler par ailleurs que l’évêque Pascal Mukuna a lancé une campagne d’éveil patriotique. À travers ladite campagne, le président national de l’Alliance Mondiale des Églises Chrétiennes, (AMEC), veut notamment pousser les leaders religieux à jouer pleinement leur rôle et à se mettre debout.

Le 28 décembre 2019, Pascal Mukuna avait, devant les fidèles de son église, exigé la dissolution de la coalition FCC-CACH qui, selon lui, bloque le chef de l’État dans l’accomplissement de sa mission.

« Soit l’accord est publié, soit il est dissout. Nous ne savons pas ce qui est dit dans cet accord qui bloque tout, qui bloque le président de la République, qui bloque le fonctionnement du pays », avait-il déploré.

Jephté Kitsita

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