Le bilan global est largement négatif et il traduit les effets pervers de la mauvaise gouvernance et de la politisation à outrance de tous les secteurs de la vie nationale. La plupart des gouvernements qui se sont succédés ont érigé comme mode de gestion de la chose publique, la corruption, le clientélisme, le népotisme, le tribalisme…
Il n’y a pas un seul secteur de la vie nationale où nous, Congolais, trouvons dans l’action publique et les résultats obtenus une seule raison d’être fiers de nos dirigeants.
L’intégrité territoriale, la paix civile et la stabilité des Institutions de la République sont menacées de toutes parts, l’insécurité persiste et s’accroît. Le sang des innocents ne cesse de couler abondamment et gratuitement du fait des combines et des bandes armées à la solde de quelques individus et groupuscules sans foi ni loi. Bien plus, nous relevons une insuffisance et un délabrement pénalisants des infrastructures de base, une pauvreté endémique, un chômage généralisé, un système éducatif obsolète, un secteur de la santé publique en décrépitude, une production locale quasi inexistante, une économie totalement extravertie et une administration publique archaïque et démotivée.
Tous les indicateurs majeurs de développement sont au rouge. C’est ainsi que notre pays est classé au rang des Etats faillis et parias sur l’échiquier mondial malgré ses immenses ressources naturelles.
Soixante années de misère et de désillusions sont amplement suffisantes pour nous motiver à nous battre davantage en vue de l’instauration d’un régime véritablement démocratique et d’un Etat de droit…
Forum des as