Moïse Katumbi, qui a lancé son mouvement début mars, avait convié plusieurs figures de l’opposition, qui ont préféré décliné tout net l’invitation, ou ont avancé des problèmes d’organisation.

Selon nos sources, Moïse Katumbi a bien convié, du 9 au 12 mars, d’autres figures de l’opposition congolaise au meeting de lancement de son mouvement Ensemble pour le changement à Johannesburg. Mais toutes n’ont pas fait le déplacement.

Défenseur d’une « mini-primaire » avant la présidentielle, Vital Kamerhe, leader de l’Union pour la nation congolaise, confie qu’il a prévenu « [son] frère » que, même s’il salue la démarche, il ne peut « malheureusement » pas apparaître dans un conclave destiné à soutenir une candidature.

Candidat déclaré à la présidentielle, Martin Fayulu dit, lui, n’avoir pas reçu d’invitation. Même réponse d’Ève Bazaiba, la secrétaire générale du Mouvement de libération du Congo, qui assistait les 2 et 3 mars à Jo’burg à une réunion du Parlement panafricain.

Autre grand absent : Félix Tshisekedi, président du Rassemblement de l’opposition. « Tout cela est dû aux contraintes liées à l’organisation de cet événement à l’étranger », minimise le député Delly Sesanga, secrétaire général d’Ensemble, qui précise que chaque invité devait se prendre en charge, billets d’avion et hôtel compris.

Jeune Afrique / MCN

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