Longtemps gouvernée selon des humeurs de ses gouvernants, la République démocratique du Congo (RDC) a besoin d’un changement. Elle doit, maintenant ou jamais, devenir un Etat de droit. C’est le souhait de tout un peuple, de tout un pays, de toute une nation. Et la population congolaise dans son ensemble, est impatiente. Elle veut coûte que coûte, vivre dans un Etat de droit tant chanté par tous les « politiques ».
Attention ! Etat de droit est synonyme du respect strict des textes légaux, de toutes les lois établies. Et sur ce point, aucune excuse ne sera acceptée.
Etat de droit signifie une rupture totale avec les méthodes rétrogrades utilisées par les différents régimes qui se sont succédé.
Pour ce faire, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, président de la république nouvellement élu a l’obligation de tout mettre en œuvre pour que les intérêts du peuple congolais deviennent « priorité des priorités ».
Le désormais ex-président de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) et l’équipe qui l’accompagne sont ainsi priés de rompre avec « toutes les anciennes méthodes », celles consistant à reléguer le peuple au second plan et de s’auto servir.
Le peuple congolais est donc de plus en plus regardant, étant donné qu’il a réellement cru à l’alternance qu’il a d’ailleurs obtenue au prix de son sang, et Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo le sait.
Le partenariat avec le Front commun pour le Congo (FCC) – regroupement dont l’ex-président de la RDC, Joseph Kabila, reste et demeure l’autorité morale – ne doit en aucun cas influer négativement sur le nouveau leadership qui s’est installé au pays de Lumumba. Et surtout, en aucun cas et sous aucun prétexte, faire oublier l’essentiel : le peuple d’abord.
Les Congolais ne demandent donc pas trop aux nouveaux dirigeants. Seulement, ils rappellent à la nouvelle classe dirigeante qu’elle a l’obligation de mettre fin à l’arbitraire et au « régime de complaisance ». L’Etat de droit tant souhaité doit être vécu. C’est seulement à ce prix là que l’électorat congolais peut accorder du crédit à un nouveau leadership à qui il semble faire confiance.
Le Potentiel / MCP