Contrairement à une information rapportant la nomination de l’ancien chef de l’Etat Sud Africain, Thabo Mbeki, en tant qu’envoyé spécial de l’Afrique du sud en RDC il y a deux semaines, la présidence Sud Africaine a apporté un éclairage sur ce sujet, indiquant que l’ancien président de la nation arc-en-ciel a plutôt été sollicité pour aider l’Afrique du sud à mieux comprendre les enjeux dans la région de Grands-Lacs, vue son expérience antérieure dans cette zone.

L‘ancien président Sud Africain, Thabo Mbeki, conseillera le gouvernement sud-africain sur la manière de traiter les questions entourant les prochaines élections en République démocratique du Congo (RDC), après que des responsables de ce pays eurent refusé une aide extérieure a annoncé la ministre des relations internationales de l’Afrique du Sud au cours d’un point de presse ce week-end.

La ministre des relations internationales, Lindiwe Sisulu, a déclaré dans un briefing de presse la semaine écoulée que Thabo Mbeki n’avait pas été nommé par le président Cyril Ramaphosa en tant qu’envoyé spécial dans ce pays, « mais qu’il était plus largement invité à nous aider dans notre compréhension de la façon de traiter les problèmes autour des Grands Lacs, en raison de sa vaste expérience et de sa connaissance de la région ». Thabo Mbeki a accepté de le faire poursuit la même source.

Un ancien président ne peut pas jouer le rôle d’envoyé spécial, mais plutôt celui d’un facilitateur ou un médiateur

Le porte-parole de la présidence, Khusela Diko, a déclaré qu’une annonce officielle serait faite une fois que les “modalités” seraient finalisées. « Un ancien président ne peut pas jouer le rôle d’envoyé spécial, mais plutôt celui d’un facilitateur ou un médiateur » a précisé Khusela Diko.

Les représentants du gouvernement Sud Africain ont déclaré que Joseph Kabila et Thabo Mbeki avaient une relation cordiale et ont abordé la question au préalable, mais les proches du président Congolais ont insisté pour que les élections se poursuivent sans aucune aide ni ingérence étrangère.

Le pays a même refusé l’assistance logistique habituelle de la Commission électorale indépendante de l’Afrique du Sud à la Commission électorale nationale indépendante de la RDC, (Ceni), concluent les mêmes sources.

Fiston Mahamba

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