Admis à la clinique Ngaliema pour des soins, l’ancien ministre provincial de l’Intérieur aurait simulé sa maladie pour lui permettre de s’enfuir de la prison, selon la Fondation Bill Clinton pour la paix (FBCP), se fondant sur des informations en sa possession.

Dans une alerte lancée le week-end dernier, la FBCP appelle les autorités pénitentiaires, militaires et administratives, de renforcer la sécurité pendant le temps prévu pour le traitement de Dolly Makambo.

A en croire cette organisation de défense des droits de l’homme, l’ancien ministre provincial, incarcéré à la prison centrale de Makala, a feint de tomber malade en vue de bénéficier d’un transfert à la clinique Ngaliema d’où il aurait mis en œuvre son projet d’évasion et de se réfugier à l’ambassade du Canada, située à quelques encablures de cette structure médicale, dans la commune de la Gombe.

Dolly Makambo avait concocté ce plan « puis qu’il a la nationalité canadienne et que l’ambassade du Canada est située à cent mètres de la clinique Ngaliema », soutient la FBCP.

L’ancien ministre provincial de Kinshasa chargé de la Sécurité, rappelons-le, a été condamné à dix ans de prison ferme dans une affaire de meurtre. Et c’est depuis le 12 décembre qu’il a été transféré à l’hôpital Ngaliema pour des soins, souffrant d’embolie pulmonaire. Alors qu’il est dans son lit d’hôpital, la FBCP, dans un communiqué du 14 décembre, trouve que cette prétendue maladie n’est qu’un alibi pour lui permettre de se soustraire de la prison et de ne pas purger la peine qui pèse sur lui.

Lucien Dianzenza
Adiac-Congo

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