« Le dossier Rossy Mukendi (jeune activiste tué le 25 février 2017 lors d’une manifestation pacifique à Kinshasa) traîne jusque-là au niveau de l’auditorat militaire de la Gombe », déplore son avocat.

Sur TOP CONGO FM, Me Arsène Tshimanga estime que l’auditorat militaire « est en train de mener des enquêtes dilatoires, évitant même de fixer le dossier afin que les avocats plaident ».

Il révèle qu' »ils ont fini les enquêtes depuis longtemps mais ils évitent de fixer le dossier comme pour couvrir ceux qui ont participé à l’assassinat de Rossy ».

Me Arsène Tshimanga rappelle que « la 2ème plainte, déposée par le collectif des avocats de Rossy Mukendi, était une plainte nominative. Il y a eu des généraux et des noms des gens qui sont impliqués dans l’assassinat de Rossy ».

Appel à l’aide

« Les avocats étaient butés à des problèmes de vacation pour couvrir les audiences. Et cela demandait à ce qu’une structure puisse les accompagner pour que les avocats n’aient pas de problèmes », affirme-t-il.

« Ils avaient sollicité l’aide du CLC, structure ayant réuni les activistes pour les actions pacifiques de terrain. Cette structure n’a pas réservé une suite favorable aux avocats », regrette-t-il.

Me Arsène Tshimanga insiste sur le fait que « la famille de Rossy Mukendi n’a pas assez de moyens pour soutenir les avocats et permettre que le dossier aboutisse. Les avocats ont estimé qu’ils ne pouvaient pas surcharger la famille qui a déjà connu des pertes énormes ».

Top Congo

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