Élection présidentielle, candidature ou non de Joseph Kabila, …. Des Congolais veulent que leur président fournisse des explications claires sur ces questions d’importance capitale. Le message du 20 juillet prochain devant le Parlement réuni en congrès est donc vivement attendu dans toute la RDC. Et même à l‘étranger.

C’est le président de l’Assemblée nationale qui l’a annoncé ce mercredi 20 juin 2018. Joseph Kabila s’exprimera devant le Parlement réuni en congrès d’ici le 20 juillet.

Une pratique qui sort de son cadre traditionnel au regard du contexte politique actuel. Le discours du président congolais devant les représentants du peuple interviendra en effet à quelques mois des élections prévues le 23 décembre.

Le président Joseph Kabila est attendu sur plusieurs points. Pour Juvenal Munubo, député d’opposition, “Il faut que le président Kabila lorsqu’il va s’exprimer devant le Congrès, réaffirme qu’il y aura élection à la fin de l’année, qu’il y aura alternance. Deuxième chose, qu’il nous confirme qu’il ne sera pas candidat à un troisième mandat, parce qu’il y a beaucoup de questions là-dessus qui n’ont pas encore trouvé de réponses.”

La participation ou non de Kabila à la présidentielle, demeure une enigme en effet même pour les élus de la majorité.

À l‘étranger aussi

Thekys Mulaila, sénateur majorité présidentielle préfère ne pas donner son point de vue.“Je ne sais pas vous dire qu’il va quitter le pouvoir, je ne sais pas vous dire que X aussi va quitter le pouvoir”.

La RDC reste donc suspendue à ce rendez-vous de juillet. Attendons peut-être que le président puisse enfin lever le voile sur ses intentions réelles. Mais certains n’attendent pas grand chose de ce discours, à l’image de Puis Muabilu, député de la Majorité présidentielle qui croit que ‘’ ce sera le discours bilan que l’on connaît d’habitude”.

Quant à certains pays étrangers, ils ont déjà donné leur position sur la question. Le cas de la France, du Rwanda et de l’Angola qui ont déjà dit sans détours au présidenti Joseph Kabila de tout mettre en oeuvre pour qu’il y ait élection et donc alternance pacifique.

Un discours qui alimente souvent la colère de Kinshasa qui conçoit mal “qu’on parle de la RDC sans les Congolais”, selon l’expression du porte-parole du gouvernement congolais, Lambert Mende Omalanga.

Serge Patrick Mankou
AFP / Africanews / MCN

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