L’avocat de Koffi Olomide a officiellement déposé une plainte ce jeudi 26 septembre au parquet près la Cour de cassation contre les agents de l’ordre qui ont interpellé avec une « brutalité d’une cruauté rare » le chanteur congolais.

 » Je viens de déposer la plainte Contre les agents qui lui ont fait subir les violences « , a affirmé à ACTUALITE.CD Me Tony Mwaba, avocat de Koffi Olomide.

Dans la matinée de mercredi 25 septembre, une dizaine d’agents de la police judiciaire ont débarqué à Mont-Fleury pour interpeller le chef du Quartier Latin.

L’artiste est  » blessé dans son amour propre (…) l’OPJ instructeur du dossier sur réquisition du procureur général a souhaité relaxer Koffi Olomide pour qu’il retourne à la maison, qu’il retrouve l’empire sur soi-même parce qu’il a été sérieusement traumatisé par rapport à ce qui s’est passé » , a déclaré Me Mwaba qui affirme être « témoin oculaire et auriculaire » de l’interpellation de son client.

L’artiste avait refusé de répondre à une convocation de la commission de censure et de spectacles. Cette instance a interdit la diffusion de huit des chansons de Koffi Olomide pour « atteinte aux bonnes mœurs », sans préciser publiquement le contenu litigieux.

Si le chanteur a été interpellé, c’est parce que, selon cette commission, Koffi Olomide est un « récidiviste » qui a fait preuve d’« incivisme » en refusant de répondre à ses multiples « invitations », ses injonctions et de se soumettre à la censure.

Parmi les chansons censurées, il y en a une particulièrement populaire : « La femme de quelqu’un ».

Ce titre chanté avec le rappeur français Singuila et le clip vidéo qui lui est associé, racontent l’histoire d’un chanteur jaloux de voir son ex-femme épouser un haut responsable politique.

Dans l’entourage de l’artiste l’on s’étonne d’une censure plusieurs mois après voir plus d’une année pour d’autres titres, après la sortie des tubes, alors que la censure ne se fait qu’à la sortie.

Koffi Olomidé a dénoncé le week-end dernier, les « abus de pouvoir », en affirmant que cette commission de censure « n’a pas sa raison d’exister dans un Etat démocratique ».

Christine Tshibuyi
Actualite.cd

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