En République démocratique du Congo, l’Église catholique suit de près les débats au sein du Parlement autour de la nouvelle loi relative à la Commission électorale. Comme beaucoup d’organisations de la société civile, la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) souhaite une dépolitisation complète du bureau de la Céni.

La Conférence épiscopale appelle les parlementaires, pourtant majoritairement de l’Union sacrée, à tout faire pour éviter le contrôle de la Commission électorale par une seule famille politique. L’abbé Nsholé est le secrétaire général de la Cenco. « Ce qui nous inquiète le plus, c’est la tendance à revenir à une Céni politisée. Les différents regroupements de la société civile intéressés à la question ont eu des séances de travaux de forum de mise en commun, et c’était clair que la majorité a souhaité une Céni dépolitisée, et le chef de l’État aussi avait aperçu ces messages, ces préoccupations, il en a fait une de ses promesses lors de consultations. Alors à l’allure où vont les choses sur les débats dans le parlement, on est quand même inquiets que ceux qui ont milité pour le changement, ceux qui ont donné les garanties de changement, viennent avec des propositions qui nous feraient retourner en arrière. »

Et retourner en arrière pour le prélat, ce serait avoir une Céni où le bureau serait politique. « Le bureau serait dominé par une tendance politique et ça nous ne le souhaitons pas. »

La Cenco souhaite également la mise en place d’un système efficace de sanctions contre les membres du bureau qui violeraient des dispositions majeures de la loi électorale.

RFI

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