La Cour constitutionnelle de RDC organise ce vendredi 31 août les audiences publiques en vue de statuer sur les requêtes introduites par des candidats disqualifiés par la commission électorale aux scrutins du 23 décembre prochain.

Tous les regards seront tournés ce vendredi vers le siège de la Cour constitutionnelle à Kinshasa. Ici, auront lieu les audiences publiques relatives à la validation de différentes candidatures aux élections générales du 23 décembre prochain en RDC.

Il y a quelque 4 jours, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) rejetait les dossiers de six candidats à l‘élection présidentielle. Parmi ces candidats Jean-Pierre Bemba Gombo. Pour la CENI, l’ancien vice-président de RDC ne pouvait être éligible au terme de la loi électorale qui recommande le rejet de la candidature d’un citoyen poursuivi en justice pour « subornation de témoins ».

Samy Badibanga aussi. L’ancien Premier ministre de la transition (de novembre 2016 à mai 2017) a été sanctionné pour « défaut de nationalité d’origine ».

Des décisions qui n’ont pas été du goût des personnes sanctionnées. Les six recalés ont ainsi saisi la Cour constitutionnelle pour statuer en dernier ressort, comme les juristes aiment à le dire. C’est donc ce vendredi que vont se dérouler les audiences publiques à la Cour constitutionnelle, ainsi que l’annoncent des médias locaux.

L’ambiance s’annonce donc fort palpitante entre les avocats des disqualifiés et les membres de la haute instance judiciaire congolaise. Mais, pour beaucoup d’observateurs, les dés semblent pipés d’avance en ce que « la plupart des institutions du pays donnent l’impression de ne travailler que pour le pouvoir en place », selon l’expression d’une institutrice résidant dans la commune de Selembao au sud de Kinshasa.

John Ndinga Ngoma

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