Le Comité Laïc de coordination (CLC), à son tour, dénonce l’acte commis samedi dernier par le bourgmestre de la commune de Gombe, Dolly Makambo qui a arraché les banderoles affichées au siège de la CENCO, pour sensibiliser contre la révision constitutionnelle ainsi que l’éventualité d’un troisième mandat pour l’actuel chef de l’Etat.

Le CLC qualifie de “subversion et terrorisme urbain” le geste posé par l’autorité communale de la Gombe. Il encourage le Conseil de l’apostolat des laïcs catholiques du Congo (CALCC), à poursuivre la campagne de sensibilisation à travers toutes les paroisses catholiques du pays.

“Le CLC encourage le CALCC à poursuivre et à intensifier sa campagne de vulgarisation et de sensibilisation par des banderoles: “Pas de troisième mandat pour le président de la République!” et “Non à la révision de la Constitution” au niveau des paroisses et dans les diocèses du pays. Le CLC met en garde tous ces exécutants de basses besognes, jusqu’ici inconscients de la portée réelle de leurs actes, de ne pas continuer à jouer plus longtemps avec le feu”, dit le Comité laïc de coordination dans un communiqué publié mardi.

Pour cette structure, les agissements du bourgmestre de la Gombe viserait à “imposer” un troisième mandat en dépit de son interdiction par l’accord politique signé le 31 décembre 2016.

“Ce geste désespéré et délibéré qui semble s’inscrire dans la stratégie de conspiration des différentes branches de la coalition au pouvoir, afin de tenter d’imposer au peuple le principe d’un troisième mandat du président sortant, au mépris de tout bon sens et à la violation de la constitution ainsi que de l’accord de la Saint Sylvestre”.

Lundi dernier, la Conférence Épiscopale Nationale du Congo a exigé au bourgmestre Dolly Makambo de demander pardon au peuple congolais pour son comportement jugé “indigne” par les évêques.

Patrick Maki

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