Au lendemain du prononcé des arrêts en rectification des erreurs matérielles par la Cour constitutionnelle, le Mouvement de Libération du Congo (MLC) dénonce « l’inféodation » de cette haute juridiction qu’il accuse également d’avoir mis beaucoup de temps avant de rendre ces arrêts.

Dans un communiqué ce jeudi 4 juillet, le MLC dit noter avec indignation et consternation l’invalidation pour « des raisons inavouées » de ses cinq députés pourtant valablement élus et accuse le pouvoir.

« Ces invalidations frisent d’une part, la caporalisation persistante d’une justice constitutionnelle hideuse, truffée de corruption, et démontrent d’une part, l’acharnement de certains cadres véreux du pouvoir en place à l’encontre du Mouvement de Libération du Congo », dit ce communiqué.

Seuls trois sur les huit députés du MLC invalidés ont été réhabilités. Il s’agit de Raphaël Kibuka et de Daniel Mbau élus de Mont-Amba ainsi que Hardy Ngobe élu de Basankusu. En revanche, Didier Mekata élu de Yahuma, Goda Moto élu de Bosobolo, Dongo Mobutu élu de Gbadolite, Jean-Martin Alakani élu de Lisala et Albert Akim élu de Kungu, ont été invalidés définitivement.

La Cour constitutionnelle a rendu public, mercredi 3 juillet, ses décisions en rectification des erreurs matérielles sur les arrêts qui avaient invalidé une trentaine de députés nationaux et sénateurs parmi lesquels une vingtaine d’opposants. Les arrêts rendus ne sont susceptibles d’aucun recours. C’est en principe ce jeudi 4 juillet que la Cour doit rendre public les listes définitives des députés et sénateurs qui doivent siéger au parlement.

Japhet Toko
Actualite.cd

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