Revue de presse du mercredi 19 septembre 2018.

Le rendez-vous du 23 décembre 2018 devient une gageure, suppute Le Potentiel qui fait savoir qu’à la Commission électorale nationale indépendante (CENI), la logistique de même que le financement ne convainquent pas.

Ajouter à cela la machine à voter qui continue à diviser les parties prenantes au processus électoral. Cerise sur le gâteau, la dernière expertise britannique a montré que le gadget électronique coréen n’offre aucune garantie quant à la transparence des scrutins, indique le quotidien, qui voit déjà le spectre du report des élections.

« La solution réside désormais au recours à l’article 75 de la Constitution qui insinue la démission du chef de l’Etat en vue d’une courte transition. Et le scenario de voir Léon Kengo wa Dondo endosser l’étoffe de président intérimaire de la RDC, avec pour principale mission d’organiser des élections libres, démocratiques et inclusives – vœu maintes fois exprimé par la Communauté internationale-est tout aussi plausible », chuchote Le Potentiel.

Les élections auront bel et bien lieu le 23 décembre 2018, contredit L’Avenir, qui se fonde sur les assurances du président de la CENI, Corneille Nangaa. Invité spécial de la conférence des présidents, mardi 18 septembre à l’Assemblée nationale, la CENI a assuré que la date du 23 décembre 2018 est irréversible, écrit le tabloïd.

Des assurances corroborées par le rapporteur de la CENI, Jean-Pierre Kalamba, qui a réceptionné, mardi 18 septembre dix conteneurs d’isoloir, constate 7sur7.cd.

« La date du 23 décembre 2018 n’est plus objet de discussion. À chaque jour qui passe, vous vivez la réalité de ce qui se passe sur le terrain. Ici, aux entrepôts STA, nous venons de recevoir officiellement les dix premiers conteneurs, qui contiennent l’une des quincailleries électorales, à savoir l’isoloir tant réclamé pour le secret de vote », a déclaré Jean-Pierre Kalamba, cité par le média en ligne.

Dans le même ordre d’idée, Forum des As annonce que sauf ultime modification de calendrier, c’est en principe aujourd’hui mercredi 19 septembre, que la CENI va publier les listes définitives des candidats à la présidentielle et aux législatives nationales, prévues le 23 décembre prochain en RDC.

Le journal rappelle que la Cour Constitutionnelle a clôturé jeudi dernier les prononcés des arrêts en matière des contentieux législatifs. Sur 190 arrêts rendus, près de 80 % ont confirmé la décision de la CENI. Les requérants et le Président de la République ont à ce jour, été notifiés conformément à la loi par une signification par extrait.

Avec la publication des listes définitives des candidats retenus, « les choses sérieuses commencent », renchérit le quotidien La Prospérité.

Les choses semblent bouger autrement, poursuit le quotidien. Et ce, en dépit du débat, si houleux soit-il, sur la machine à voter, la mise en œuvre des mesures de confiance en termes de décrispation politique, d’ouverture de l’espace des libertés individuelles et collectives, de garantie de participation à chances égales des candidats et, surtout, du fichier électoral à virus des électeurs sans empreintes digitales et de la redynamisation de la CENI.

Entre temps, le candidat à l’élection présidentielle Jean Philibert Mabaya, compte mobiliser dès la première année, s’il était élu, 12 milliards USD pour exécuter son programme de gouvernance qui s’articule sur 12 piliers, indique Actualité.cd

Pour mobiliser les 12 milliards, Mabaya compte sur 2 milliards de recettes externes, 4, 8 milliards de dollars que l’État arrive à réaliser et le tiers des 15 milliards de dollars qui échappent chaque année au trésor public (chiffre officiel) à cause de la corruption, fait savoir le média en ligne.

Actualité.cd ajoute que le candidat qui prône notamment la « restauration de la dignité du citoyen congolais » projette un budget de 20 milliards dès la deuxième année de son mandat pour finir autour de 100 milliards à la fin de son quinquennat.

Radio Okapi

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