A l’issue d’une réunion, ce jeudi 4 octobre 2018, entre les 21 candidats à la présidentielle et la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), les opposants ont affirmé que la CENI portera seule la responsabilité en cas de non tenue des élections prévues le 23 décembre 2018.
Dans une déclaration, ils exigent le strict respect du calendrier électoral par la centrale électorale.
« Nous avons dit à la CENI de porter seule la responsabilité en cas de non-tenue des élections libres, transparentes, inclusives, crédibles et apaisées, le 23 décembre 2018, et du vide qui se constatera au niveau des institutions de la République », ont-ils prévenu.
Lors de la rencontre du mardi 25 septembre dernier avec les partis et regroupements politiques pour évaluer l’évolution du processus électoral, Corneille Nangaa, président de la CENI, avait affirmé que son institution est prête pour organiser les élections cette année et avait jeté la balle dans le camp des politiques en cas de la non-tenue de l’échéance.
« Si les deux équipes sont là, nous allons aller aux élections. S’il y a des gens qui se retirent parce qu’ils ne veulent pas y aller, nous dirons qu’il y a forfait. Mais si les deux équipes se mettent ensemble politiquement pour dire que nous ne sommes pas prêts pour le 23, à eux de le dire et ce n’est pas à notre niveau de décider. Mais, pour ce qui nous concerne le 23, nous allons aux élections et on espère que tout le monde va participer comme ils se sont impliqués jusqu’à présent », avait déclaré Nangaa.
La CENI et les candidats présidents de la République se sont mis d’accord sur la mise en place d’une commission technique pour examiner certaines questions techniques liées au processus électoral, a annoncé ce jeudi Corneille Nangaa.
Fonseca Mansianga