Le gouvernement des Etats-Unis travaille—par l’entremise du Bureau des affaires internationales de stupéfiants et de répression (INL) du Département d’Etat—avec ses partenaires congolais, pour déterminer des priorités programmatiques différentes, telles que les formations, l’équipement et l’assistance technique pour le maintien de l’ordre, les finances, le secteur de la justice et la société civile.

Cette évaluation inter-agences sur la lutte contre la corruption en RDC se déroule en ce mois d’octobre 2019. Elle vise à développer une stratégie à long terme pour le nouveau partenariat anti-corruption.

Selon le rapport sur l’Indice de perception de la corruption pour l’année 2018, publié 29 janvier par Transparency international, principale organisation de la société civile de lutte contre la corruption, la RDC est classée parmi les vingt pays les plus corrompus du monde. Avec un score de 21%, le pays occupe la 161ème place sur 180 pays évalués. Le pays perd chaque année au moins 15 milliards de dollars du fait de la corruption et de détournement des fonds publics, avait révélé en juin 2018 Luzolo Bambi, à l’époque conseiller spécial du chef de l’Etat en matière de bonne gouvernance, lutte contre la corruption et financement du terrorisme. Félix Tshisekedi a promis la mise en place sous peu d’une agence de lutte contre la corruption.

« Les actions devant être menées comprennent des formations, de l’équipement et une assistance technique aux forces de maintien de l’ordre et au secteur judiciaire. Les acteurs de la société civile devront aussi accroître la transparence et lutter contre la corruption en RDC. La durée prévue du projet est de trois ans », a confirmé à ACTUALITE.CD une source de l’ambassade américaine à Kinshasa.

Pour rappel, le 26 septembre, l’ambassadeur américain Mike Hammer avait signé une lettre d’agrément avec le vice-premier ministre et ministre de l’intérieur, de la sécurité et des affaires coutumières, Gilbert Kankonde, qui fournira une aide supplémentaire de 10 millions de dollars pour soutenir le gouvernement et la société civile à l’égard du renforcement de la sécurité et de la lutte contre la corruption, dans le cadre du Partenariat privilégié pour la paix et la prospérité conclu par les Etats-Unis et la RDC.

« La stabilité des institutions démocratiques dépend de la capacité des citoyens à faire confiance à leurs élus ; nous sommes donc encouragés par les récentes mesures du gouvernement de la RDC pour combattre la corruption. Il s’agit notamment d’un engagement à adopter une nouvelle législation pour lutter contre l’impunité et à ratifier la Convention de l’Union africaine sur la prévention et la lutte contre la corruption. Les États-Unis soutiennent fermement ces actions, notamment dans le cadre de leurs propres programmes bilatéraux », a déclaré Kelly Craft, Ambassadrice américaine auprès des Nations unies, le 9 octobre à l’ONU.

Selon le rapport sur l’Indice de perception de la corruption pour l’année 2018, publié 29 janvier par Transparency international, principale organisation de la société civile de lutte contre la corruption, la RDC est classée parmi les vingt pays les plus corrompus du monde. Avec un score de 21%, le pays occupe la 161ème place sur 180 pays évalués.

Le pays perd chaque année au moins 15 milliards de dollars du fait de la corruption et de détournement des fonds publics, avait révélé en juin 2018 Luzolo Bambi, à l’époque conseiller spécial du chef de l’Etat en matière de bonne gouvernance, lutte contre la corruption et financement du terrorisme.

Félix Tshisekedi a promis la mise en place sous peu d’une agence de lutte contre la corruption.

Actualite.cd

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