Au sortir de l’audience lui accordée le lundi 11 mars par le président de la République, le président du Conseil national de suivi de l’accord de la Saint -Sylvestre (CNSA) est resté confiant quand à une libération prochaine des prisonniers politiques.
Joseph Olengakoy parle d’un processus qui entre dans le cadre des prérogatives aussi bien du chef de l’État que du ministre de la justice.
” Je crois que le ministre de la justice va s’acquitter dans les prochains jours de ses obligations conformément à la loi et je crois qu’il y aura une autre partie où le président de la République assumera ses prérogatives en tant que chef de l’État”, affirme le président de CNSA.
Toutefois, Olengakoy reste confiant quant à l’imminence de la libération des prisonniers politiques et d’opinions, il émet le souhait de les voir tous libérés à l’issue de la procédure qui est un peu complexe.
” Quand on parle de libérer, il y a les faits administratifs et les faits décisionnels. Par exemple le dossier qui demande la sanction du chef de l’État, il faut vider la procédure, ce qui demande l’intervention du ministre de la justice, il faut aussi demander aux greffiers, aux procureurs, chacun dans sa compétence apprête le dossier”, explique J. Olengankoy.
S’agissant des exilés, Olengankoy estime qu’il y a plusieurs paramètres à prendre en compte notamment d’ordre sécuritaire avant leur retour au pays.
Pour Olengakoy, il y a 3 catégories de prisonniers :
- Ceux qui sont dans l’Accord de la Cenco de décembre 2016,
- Ceux des exilés politiques suite aux poursuites judiciaires,
- Les amnistiés de 2014.
Pour Rappel, lors de la présentation de son programme d’urgence de 100 jours, le président de la République avait pris l’engagement de procéder dans les 10 jours à la signature d’une ordonnance pourtant mesure de grâce des prisonniers politiques et ceux d’opinions. Le délai quant à ce expire ce mardi 12 mars à minuit.
Élysée Odia
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