‌Alors qu’ils ont incarnés le bel avenir de la nation, les Léopards de la RDC sont passés en si peu de temps d’une équipe redoutable à une équipe ordinaire. Les chiffres sont alarmants. La RDC n’a gagné aucun match en 2018 ; une étrange statistique qui met à nu l’inexplicable régression qu’est en train de connaître l’équipe nationale de la RDC.

En 2018, tout part d’une fâcheuses aventure à Dar-es-salam (le 27 mars). La RDC y va pour affronter les Taïfas Stars de la Tanzanie, en amical. Au milieu du chemin, certains cadres de l’équipe (Arthur Masuaku, Jordan Ikoko, Paul-José MPOKU, Gaël Kakuta) claquent la porte en rentrent dans leur clubs, sans se soucier de ce qui se passait en leur absence. Ils pointent du doigt, les conditions de voyage et le problème d’organisation du rassemblement lui-même.

Et sur terrain, la RDC ne peut arriver à la cheville de la Tanzanie de Buana Ali Samantha. Le Congo s’incline logiquement par deux buts à zéro, en y laissant une image plus répugnante, l’image de la honte.

Deux mois plus tard, soit en mai 2018, le Congo est invité par le Nigeria. Là aussi, pas de victoire malgré une prestation limite acceptable, de la part d’un groupe majoritairement constitué des joueurs évoluant en Ligue Nationale de Football. Léopards de la RDC et Super Eagles se quittent dos-à-dos (1-1).

En septembre dernier, la RDC livrait son premier officiel de l’an 2018, contre le Libéria à Monrovia. C’est un match de la deuxième journée des Éliminatoires à la CAN Cameroun 2019. Une fois encore, les Léopards déçoivent, non seulement par le résultat, mais le jeu, une organisation tactique digne d’un club de l’Entente Urbaine de Football de Moanda. Meschack Elia est celui qui permit à la RDC de s’en sortir avec le match nul (1-1).

Et contre les Warriors de Zimbabwe, les poulains de Florent Ibenge ont encore déçu, amèrement. Malgré la présence de toutes ses stars, la RDC n’aura été capable que de prendre un petit point sur les six disponibles. Ils commencent par une cognante défaite (1-2) au stade des martyrs, avant de finir par un agaçant nul (1-1) à Harare.

Les Léopards sont en train de perdre le nord. Dans ces échecs devenus tel un leitmotiv, les joueurs ont leur part de responsabilité, mais la plus grande revient au sélectionneur. Florent Ibenge a-t-il cessé d’être un Coach qui peut faire gagner cette équipe ? C’est que démontre la réalité. Lors de cette double confrontation, il a tenté des choses étranges, opéré des choix insipides et pris des risques inutiles pour des résultats fortuits. Le temps de changer les choses et les hommes est peut-être arrivé.

FootRDC

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