Trois médecins du Centre Neuro-psycho-pathologie (CNPP) de Kinshasa ont diagnostiqué un trouble mental lié au stress au Chef de la secte politico-mystique Bundu dia Kongo.

Dans un document, ces médecins du CNPP sont certains. L’ancien député congolais Zacharie Badiengila dit Ne Mwanda N’semi, souffre d’un trouble mental.

« Après avoir procédé à une auto et Hétéro-anamnèse, à un examen neuropsychiatrique approfondi, à une mise en observation jusqu’à ce jour et à des examens complémentaires appropriés dont un scanner cérébral et un électroencéphalogramme, nous concluons à la présence d’un trouble mental sur fond de stress à répétition« , dit ce document signés par les docteurs Kasongo Muenze, Kanyinda Kayombe et Kaswa Kasiama.

« Une prise en charge en santé mental et soutient psychosocial est indispensable« , ajoutent-ils, attestant avoir avoir reçu le 25 avril 2020, le nommé Ne Muanda Nsemi, sur réquisition n°1286 /PR.00/ 021/ 03/ 0396/ SEC/2020 du substitut du procureur général Yves Mwepu Ilunga, datée du 24 avril 2020.

Le leader de Bundu dia Kongo a été transféré au l’Hôpital du Centre Neuro-psycho-pathologie à Kinshasa pour des examens afin d’évaluer ses capacités, annonce le chef de la police de la capitale congolaise ce samedi 25 avril. Il a été arrêté à l’issue d’une opération de la police faisant plusieurs morts à Kinshasa. Le vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires coutumières, Gilbert Kankonde, a dévoilé aux Congolais les 3 infractions retenues contre Ne Mwanda N’semi, par un communiqué, vendredi 24 avril 2020. « Il lui est reproché les faits ci-après : rébellion, atteinte à la sûreté intérieure de l’État, incitation à la haine » a énuméré Gilbert Kankonde dans son communiqué.

Ancien député, chef du mouvement politico-religieux « Bundu Dia Kongo », Ne Muanda Nsemi s’était échappé de la prison de Makala en mai 2017, en la faveur d’une attaque qui a conduit à l’évasion de plus de 4.000 détenus. Il était réapparu aux yeux de tous, à la télévision publique, avant d’être reconduit en prison et être libéré sur fond d’accord politique.

Le mouvement Bundu Dia Mayala, prône une scission du Kongo-Central (province de l’Ouest de la République démocratique du Congo). Il était accusé par les autorités du régime de l’ex-président Joseph Kabila d’avoir mené une série d’attaques meurtrières contre des symboles de l’État entre fin 2016 et début 2017.

Lire aussi: RDC: Ne Muanda Nsemi acheminé au CNPP

Politico

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