Il fait l’actualité, il suscite les interrogations. Lui, c’est le député national Nsingi Pululu. Son nom a outrepassé les limites nationales pendant cette semaine. Tous les médias étrangers à forte audience émettant en RDC parlent de lui.

En effet, dans le cadre de ses activités au sein de la Chambre basse du Parlement, le député national Nsingi Pululu, élu de la circonscription électorale de la Funa (Kinshasa), a décidé de porter la proposition de loi initiée par Noël Tshiani, ancien candidat à la présidentielle de 2018.

Sans craindre les menaces de mort d’un autre député, à savoir l’honorable Daniel SAFU qui avait prédit la mort au député qui portera cette loi au parlement, le jeudi 08 juillet, le député national Nsingi Pululu a déposé la proposition de loi sur la « congolité » au bureau de l’assemblée nationale. Cette loi rend accessible la fonction de président de la République exclusivement aux congolais nés de père et de mère.

Cet élu de la Funa était accompagné de l’initiateur de ladite loi, Noël Tshiani, ancien candidat président de la République.

« Il est inacceptable par hospitalité nous avons accepté des réfugiés en République démocratique du Congo et ils accèdent aux fonctions. Ils prennent part dans le partage des postes, ils sont députés, ministres, sénateurs, mandataires et autres. Voilà pourquoi à travers cette loi ne peut être président de la République qu’un congolais né de père et de mère congolais« , a expliqué le député Nsingi Pululu à la presse.

Par ailleurs, cet élu de la Funa a fait savoir à la presse que cette proposition de loi est la réponse à la question qui taraude dans plusieurs esprits sur la double nationalité :

« Vous pouvez avoir dix nationalités mais vous ne perdez jamais la nationalité congolaise, ce qui veut dire, en d’autres termes, que la nationalité congolaise est irréversible, tu es né congolais, tu mourras congolais ».

Qui est alors Nsingi Pululu ?

Une quarantaine révolue, Nsingi Pululu Cerveau-Pitshou, de son vrai nom, est né à Kinshasa dans une famille modeste et exemplaire de six enfants dont il est le cinquième. De parents catholiques pratiquants et d’un grand-père prêtre, Nsingi Pululu a été, dès son bas âge, façonné par des valeurs chrétiennes.

PARCOURS

Il a fait ses études primaires à l’E.P 1 Bumbu-Sud, actuelle école Saint Jean Baptiste et l’école secondaire à l’I.T.I. SANGA/SNEL, une école de la Société nationale d’électricité (SNEL) basée dans le Kongo Central pour la maîtrise de l’électricité. Mais, suite à la grève généralisée sur toute l’étendue du pays, de 1991 à 1993, Nsingi Pululu rentre à Kinshasa où il décide de renforcer ses capacités en Electronique de réparation et montage, au centre AVITE, actuel centre audiovisuel au sein de la RTNC. Car, Cerveau-Pitshou nourrissait déjà en lui le désir de l’électronique, en fabriquant les radios en bois.

A cause de ses prouesses en électricité, alors qu’il était encore en 5ème des humanités, Nsingi Pululu a été engagé à la SNEL sur instruction des autorités de cette entreprise, notamment, le PDG Bingoto.

Dans la perspective de poursuivre ses études pour parfaire ses connaissances, Nsingi Pululu ouvre une maison de réparation des appareils électroménagers et un bureau d’études pour installation électrique à Kinshasa. C’est ainsi qu’il engage deux ingénieurs en électricité et un ingénieur en électronique pour tenir l’atelier qui venait de naitre.

Cependant, la pauvreté dans son entourage le pousse à créer un centre de coupe et couture pour filles-mères et un centre de formation pour réparation des appareils électroménagers et électricité bâtiment. Les apprenants pouvaient y être formés gratuitement. D’où, le surnom de « Angelu (Ange de Dieu) » qui le colle à la peau jusqu’à ce jour.

Plus tard, ce centre devient le Groupe Scolaire Nsingi où les Albinos, Handicapé physique, Orphelins, Indigents, les enfants soldats et policiers étudient gratuitement de primaire jusqu’à l’obtention de leur diplôme d’Etat. Ce, jusqu’aujourd’hui. Toutes les classes de primaires dans cette école sont gratuites pour tous les élèves. A cet effet, il se félicite de voir la gratuité de l’Enseignement de base en RDC devenir une réalité.

« Je suis le père de la gratuité de l’Enseignement en RDC, raison pour laquelle, dès que je suis devenu député, il fallait convaincre le chef de l’Etat pour la gratuité de l’Enseignement », a-t-il lâché en passant.

Nsingi Pululu est allé ainsi s’inscrire à l’I.STA/ Ndolo pour continuer ses études en électricité. Après son cursus, il devient licencié en Électrotechnique. Ce qui a occasionné son élévation au rang de Gestionnaire des cabines électrique au sein de la SNEL, Comme la science a toujours été a+b, il a estimé qu’il ne pouvait trouver cette partie imaginaire qu’en Physique d’électricité. C’est ainsi qu’il est allé encore faire la Physique d’électricité à l’UPN où il obtient un diplôme d’Ingénieur Physicien en Électricité. Actuellement, Cerveau-Pitshou poursuit ses études en Master.

VIVRE POUR LES AUTRES

Ceux qui côtoient Nsingi Pululu savent qu’il est animé d’un amour désintéressé. En Homme de principes, il s’est fait des amis parmi des riches et des pauvres, pourvu que ces derniers soient vertueux. Plein de courage et doué d’intelligence, l’élu de la Funa est un visionnaire rempli de compétences. Bref, toute son action est dictée par une devise : « Vivre pour les autres ».

Sa vision pour la République démocratique du Congo (RDC) se résume dans cette formule sacrosainte : « 3 D, 3 C et 3 B ». Le 3 D signifie « Décentraliser le pouvoir, Démocratie, et Discipline » ; le 3 C signifie « Commander, Contrôler et Corriger » : enfin, le 3 B signifie « Bouffe, Bus et Bourse ». Voilà qui résume tout le programme du président de la République dans sa vision du « Peuple d’abord », à travers l’Union sacrée de la Nation.

Joël NZAMPUNGU
Bosolo

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