La Convention des Congolais Unis « CCU » a condamné ce samedi 04 janvier 2020 les sanctions américaines et européennes infligées à certaines personnalités proches de l’ancien président Joseph Kabila, pour violation des droits de l’homme et blocage du processus électoral.

Dans sa déclaration, Lambert Mende initiateur de ce parti qualifie ces sanctions « d’arbitraires », malgré leur retrait pour son cas.

A l’en croire, aucune des justifications brandies à l’appui de ces sanctions ciblées n’est crédible.

Ainsi, Lambert Mende pense qu’il « n’est pas possible de combattre les violations des droits de l’homme par la violation des droits de l’homme ».

Pour cet ancien porte-parole du gouvernement, ces sanctions qui sont en réalité des peines infamantes violent des droits élémentaires garantis à tout être humain même auteur de faits répréhensibles aussi bien en RDC qu’au sein des entités qui les ont initiées.

« Je pense notamment au principe du contradictoire, aux droits de la défense, à la présomption d’innocence , à la légalité des infractions et des peines et au principe de l’imputabilité fondé sur le caractère individuel de la responsabilité pénale », a déclaré Mende Omalanga.

Pour rappel, les États-Unis avaient sanctionné des officiels congolais entre autres Corneille Nangaa, Norbert Basengezi, (président et ancien vice-président de la CENI, Ndlr), Célestin Kanyama, Lambert Mende…pour divers griefs notamment la corruption.

Pour rappel, l’Union Européenne a annoncé, le lundi 09 décembre 2019, la levée des sanctions contre Lambert Mende et Roger Kibelisa, et a par contre maintenu celles infligées aux autres proches (12 au total, Ndlr) de l’ancien président de la République, Joseph Kabila.

Jeff Kaleb et Dostin Eugène Luange

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