Des leaders de l’opposition sont en pourparlers pour mettre en place un plan commun visant à obtenir la tenue des élections libres et transparentes, annoncent des sources concordantes.

“Rien n’est officiellement encore fait, mais les discussions sont en cours.” Cette confirmation vient d’un proche de Moïse Katumbi, l’un des leaders de l’opposition congolaise écartés de la prochaine présidentielle. Comme lui, Jean-Pierre Bemba a également subit le même sort lundi à Kinshasa, où la Cour Constitutionnelle a confirmé son invalidation à la suite de sa condamnation pour subornation des témoins par la CPI.

Le Mouvement de Libération du Congo (MLC), parti de Bemba, a haussé le ton cet après-midi, menaçant de boycotter l’actuel processus électoral. Bien plus qu’une menace, ce parti majeur de l’opposition a pris langue avec d’autres coalitions pour la mise en place des mesures communes. A Bruxelles, Adolphe Muzito, ancien Premier ministre également écarté de la Présidentielle, a rencontré Katumbi lundi soir. Les deux leaders ont convenu de mettre en place un cadre des discussions avec notamment Jean-Pierre Bemba et d’autres leaders de l’opposition.

Selon Adolphe Muzito, cité par LE SOIR, l’idée de créer un nouveau « Front de l’opposition » serait en cours. Avant de s’envoler vers Bruxelles, l’ancien cadre du PALU avait rencontré à Kinshasa plusieurs opposants dont Pierre Lumbi (plateforme « Ensemble »), Martin Fayulu, ou encore Matungulu et Eve Bazaiba représentant Bemba,

« Il nous faut discuter de choses concrètes, comme des réformes qui mèneraient à des programmes avec le FMI et la Banque mondiale auprès desquels nous devrions négocier des emprunts massifs afin de sortir le pays du marasme… Chacun a sa vision, nous devons aller vers la synthèse et je suis venu en Europe en mission, afin de consulter mes pairs», explique Adolphe Muzito à nos confrères belges mardi.

Des sources concordantes, des autorités belges encourageraient cette “réunification” de l’opposition. M. Muzito annonce même l’adoption prochaine d’un prochaine qui sera épaulée par le vice-Premier ministre belge et ministre des Affaires étrangères, Didier Reynders. « Ce qui compte, c’est que nous puissions adopter un programme commun, que votre ministre des Affaires étrangères évoquera ensuite lors de son prochain voyage en Angola et à Brazzaville »

Politico

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