Suite à la dernière publication de l’enquête dénommée Congo Hold-up incriminant l’ancien président de la République démocratique du Congo, Joseph Kabila et ses proches dans les détournements de près de 140 millions de dollars américains du trésor public, la ministre congolaise de la Justice, Rose Mutombo a officiellement saisi le procureur pour l’ouverture d’une instruction judiciaire afin de faire la lumière sur ces accusations.

Cette décision de la ministre de la Justice semble être bien accueillie par plusieurs hommes politiques et sociaux, comme c’est le cas du Coordinateur de l’association africaine des droits de l’homme (ASADHO), Jean-Claude Katende qui estime que la justice doit faire son travail dans ce dossier qui ne peut être rejeté en bloc et dit attendre la suite.

« Enfin, c’est une bonne nouvelle : l’injonction donnée par la ministre de la Justice pour qu’une information judiciaire soit ouverte pour vérifier les allégations de détournement contenues dans le Congo Hold-up. Nous attendons la suite », a-t-il d’abord tweeté ce mercredi 24 novembre.

Et de poursuivre : « La justice doit faire son travail. On ne peut pas rejeter en bloc toutes les allégations du Congo Hold-up au motif que les occidentaux en veulent à Kabila. Sauf si on a une mémoire courte : qui ont placé Kabila au pouvoir en 2006 ? A-t-on vite oublié Louise Michel ? », Interroge Me Katende dans un autre tweet parcouru par 4pouvoir.cd.

La fuite de millions de documents et transactions bancaires à la BGFIBank révèle certaines des activités du prédécesseur de Félix Tshisekedi. Dix-neuf médias et cinq ONG ont enquêté sur l’une de ses sociétés, Port de Fisher dont il devient actionnaire majoritaire en 2015. Le port de Fisher était, en septembre 2018, le plus gros compte en volume de dépôts de la BGFI. Enquête réalisée avec Mediapart, De Standaard, KVF, NRC, PPLAAF et The Sentry.

JP Choél Tshimanga
4Pouvoir

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