Ayant présentement tous les leviers du pouvoir, le Chef de l’État, Félix Tshisekedi n’utilise plus le langage du bois pour griller sérieusement les membres des institutions du pays.

Depuis Bunia où il séjourne, le chantre de l’État de droit qui dénonce un système de corruption et malversations financières qui s’installe au pays, prend sans détour l’exemple des présumés détourneurs qui se cacheraient derrière leurs immunités au Sénat.

» Il s’est développée la mafia dans l’armée, dans la police, dans nos institutions, regardez au sénat récemment », a dit Félix Tshisekedi, qui rappelle être là pas pour les mafieux, mais pour redresser la République Démocratique du Congo.

Dans la foulée, Tshisekedi a facilité le travail abattu par l’inspection Générale des Finances, qui ces derniers temps, remue ciel et terre pour dénicher les présumés détourneurs dans les différentes institutions étatiques, notamment la chambre haute du Parlement.

Il s’est dit cependant, insatisfait du travail de la justice qui reste selon lui, un des ventres mou de l’administration congolaise.

Des sources sûres proches du parquet, nous apprenons que les billets de banque circulaient aux couloirs du l’hémicycle du Parlement pour protéger les sénateurs soupçonnés des détournements, entre autres, l’ancien speaker du sénat, Alexis Thambwe Mwamba, et Érick Rubuye, ancien questeur de la chambre haute du Parlement, ainsi que le sénateur Matata Ponyo qui selon le rapport de l’IGF serait le responsable numéro 1 de l’échec du projet du parc Agro-industriel de Bukanga Lonzo.

D’après ces mêmes sources, 6000$ seraient mis à jeu par les présumés détourneurs afin de bloquer l’action de la justice.

Gilbert Ngonga
24h

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