À quelques heures du match amical face au Bahreïn, Hector Cuper s’est prêté à l’exercée d’entretien avec la presse de l’équipe nationale. Le sélectionneur national est revenu sur le stage en Égypte, les absences de plusieurs de ces cadres et les acquis du stage.
À propos du stage avec les locaux en Égypte et le changement de cadre avec les internationaux, Cuper a justifié le choix, qui a fait les choux gras de la presse et des observateurs sur la pertinence du Bahreïn.
« En Égypte, nous avons eu des problèmes de terrain d’entrainement. Les clubs et la fédération ne nous les ont pas offerts, car ils utilisaient leurs terrains. Nous avions ce match amical contre le Bahreïn et ici nous avons tout ce qu’il nous faut, » assume l’Argentin.
« C’est positif »
À propos des absences des cadres, les clubs européens ont décidé de bloquer les joueurs. « Les clubs n’étaient pas obligés de nous céder les joueurs. Je peux dire qu’il y a des joueurs qui ne sont pas venus, par exemple Wissa ou Bakambu, leurs clubs ne leur ont pas permis de nous rejoindre. La FIFA a demandé que les clubs soient en contact avec les sélections pour autoriser leurs joueurs à venir. »
Et malgré ces noms manquants, le sélectionneur national reste optimiste. Il voit dans cette préparation l’occasion de mieux connaître son groupe. « Je ne crois pas que ces absences perturbent la préparation. C’est vrai que j’ai voulais que ces joueurs soient avec nous, cela joue sur le mental du groupe, mais voilà. Soyons optimistes, je ne trouve pas que cela nous dérange. »
« Avec un regard négatif, on pense aux joueurs qui ne sont pas venus, mais il faut aussi penser à ceux qu’on découvre ici. C’est positif. »
Avant le match face à la sélection du Bahreïn, Cuper a été obligé de libérer Edo Kayembe. Une décision « difficile », mais dont il a accepté de prendre pour le futur de l’équipe nationale, a-t-il assuré.
Iragi Elisha
Footrdc