Pour Albert Moleka, ancien directeur de cabinet du feu Étienne Tshisekedi, le régime actuel peine à contrôler la situation et a du mal à répondre positivement aux promesses de campagne faites à la population.

‘’Il faut garder à l’esprit la difficulté qu’éprouve le régime actuel à contrôler la situation, et à pouvoir apporter les solutions idoines principalement aux besoins de la population en termes de sécurité, en termes de sécurité sociale, en termes de bien être qui sont tout ce qui constituent les promesses électorales de ceux qui sont actuellement au pouvoir’’ ,a-t-il dit.

Absence d’impact des projets du gouvernement sur terrain, projet mal conçu, mal exécuté, le pouvoir en place fait preuve d’impréparation, estime Albert Moleka.

‘’En plus de la volonté politique, il fallait une préparation. Lorsque vous accédez au pouvoir, ce n’est pas par hasard. Ça doit être l’aboutissement de non seulement d’une lutte, mais l’aboutissement d’une progression, d’un changement en vous même en termes de connaissance de la chose publique, connaissance de la situation de terrain, de sorte qu’avoir déjà des propositions, des solutions qui puissent être, non seulement adaptées, mais efficace et apporter des résultats clairs’’ ,a-t-il expliqué.

Et de poursuivre

‘’C’est un peu l’impression que beaucoup d’observateurs ont. On a l’impression que beaucoup de programmes, des projets sont improvisés, ce qui fait que ces projets, ces programmes ont très peu de chance de réussir et surtout dans le temps imparti du mandat.’’

Pour cet ancien Dircab, si vous n’avez pas la connaissance de l’état des lieux, par l’exemple la connaissance du fonctionnement de l’administration, il est difficile d’avoir du succès à quelconque plan ou à quelconque programme.

Par ailleurs, il faudra rappeler que l’opinion est divisée concernant les trois années de pouvoir du Président Félix Tshisekedi. Pour l’opposition, le pays a régressé sur tous les plans, notamment sécuritaire et social. Par contre, la majorité au pouvoir estime que les résultats sont positifs : la gratuité de l’enseignement, l’accroissement du budget national, des réserves de change, et le retour en force du pays au concert des nations…le prouve.

Hénoc Mpongo
MCP

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