Le président de la République Félix Tshisekedi a haussé le ton le vendredi 10 septembre 2021, lors de la 19ème réunion du conseil des ministres au sujet du contrat « sino-congolais ».

« Le président de la République a indiqué qu’il s’attèle à trouver des solutions à court, moyen et long terme de manière à mettre le pays sur les rails du développement en promouvant les structures et mécanismes visant à assainir le climat des affaires et ainsi dégager des ressources pour la construction des infrastructures et permettre au pays d’être relié et faciliter les transactions », rapporte le porte-parole du gouvernement Patrick Muyaya, dans le compte-rendu du conseil des ministres.

Selon le ministre en charge des médias, c’est dans cet esprit qu’en 2008, dans le souci de capitaliser toutes les sources disponibles de financement des infrastructures, la République Démocratique du Congo avait signé le contrat dit « sino-congolais » renégocié en 2009 sous le règne de l’ex président Joseph Kabila.

« L’exécution des grands projets d’infrastructures inscrits dans ce cadre avait été interrompue, notamment, pour des raisons techniques liées à l’insuffisance d’énergie électrique pour la production minière. Ce problème étant réglé par le lancement imminent de la centrale de Busanga, la mise en œuvre de ces projets devrait être relancée sans tarder », martèle le gouvernement.

Ainsi donc, le président Tshisekedi a demandé au ministre Infrastructures et Travaux Publics, de présenter, lors de la 21ème réunion du Conseil des ministres, l’état des lieux de l’exécution technique et financière des projets inscrits dans le contrat dit Sino-Congolais, et à la ministre des Mines d’en faire autant dans son secteur.

Abed Masiri
Africa 24 sur 24

LAISSER UNE RÉPONSE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
Veuillez entrer votre nom ici