Les enseignants des écoles publiques de Beni au Nord-Kivu ont lancé depuis le dimanche 17 octobre, la collecte des signatures pour exiger la « démission » du ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et technique (EPST), Tony Mwaba. Cette décision a été prise au cours d’une assemblée évaluative de leur grève.

Le secrétaire permanent de Syndicat national des enseignants des écoles conventionnées catholiques (SYNECAT)/Beni, Pascal Tembo Muliwavyo, a déclaré à l’issue de cette rencontre :

« Au cours de notre séance, nous avons aussi examiné la question de la pétition initiée contre le ministre de l’EPST. Il a fallu depuis Goma que, nous puissions exiger son départ par une pétition. Et les enseignants ont été unanimes. Maintenant, nous avons commencé la récolte des signatures afin d’appuyer la démarche de nos camarades de Goma. Un message pour les enseignants, c’est de leur demander de ne pas se laisser intimider par qui que ce soit, d’accepter des sacrifices afin que demain soit meilleur ».

Selon lui, au cours de leur rencontre, il a été décidé le durcissement de leur grève déclenchée depuis le 4 octobre. Il n’y aura pas de rentrée scolaire dans les écoles publiques de la sous division de l’Enseignement primaire, secondaire et technique à Beni, tant que leurs revendications ne seront pas tenues en compte, a précisé Pascal Tembo Muliwavyo :

« Il a été question d’évaluer la deuxième semaine de notre mouvement de grève sèche afin de prendre position. Après cette évaluation avec les camarades, ayant trouvé que rien n’évolue de la part du gouvernement. Ils décident de continuer dans la même position de durcir la grève, de pousser le gouvernement à répondre à ses revendications telles que connues. Nous restons donc catégoriques dans notre position. Si ça va compter une année blanche pour le gouvernement, bien ça sera pour le gouvernement et non pour les enseignants ».

Africa 24 sur 24

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