Devos Kitoko, secrétaire général (SG) d’ECIDE, a annoncé pour ce vendredi la publication de la réforme de la CENI tirée du « Plan de sortie de crise de Martin Fayulu Madidi » qui prévoit toutes ces réformes institutionnelles à commencer par celle en matière électorale.

A LAMUKA, on observe avec dégoût la scène surréaliste qui se déroule à l’Union sacrée de la nation où les sociétaires se battent au portillon en se faisant des crocs-en jambes- pour accéder à la mangeoire de l’Etat. C’est comme un délicieux gâteau qui est partagé par les convives. C’est bien dommage alors qu’il s’agit bel et bien des plus hautes fonctions de l’Etat où l’accès doit être subordonné à un critérium rigoureux de compétence et de moralité.

Face à l’absence de signaux clairs de la part du Pouvoir, LAMUKA est obligé de dérouler ses propres reformes à commencer par la loi sur la CENI. Ce qu’il faut savoir, c’est que des réformes institutionnelles s’imposent obligatoirement avant les élections de 2023. Comment continuer avec la même CENI dans sa configuration actuelle qui depuis que la IIIème République a commencé le cycle électoral en 2006 qui n’ont connu que d’élections chaotiques qui ont conduit à des contestations et à des crises de légitimité des pouvoirs issus des guerres aussi comme en 2007.

Il faut une autre centrale électorale qui assure sa neutralité à toutes les forces politiques. Côté judicaire, il y a comme tout le monde le sait un autre organe de l’Etat à savoir la Cour constitutionnelle donne à boire et à manger dans le traitement du contentieux électoral. Elle ne peut donc échapper à une réforme en profondeur. Il y a enfin la loi électorale ave son seuil national d’1% du suffrage national que doit atteindre chaque candidat député national qui est exclu de la course tous les députés indépendants qui sont pourtant reconnus par la Constitution du 18 Février 2006. La révision de cette loi s’impose d’elle-même.

KANDOLO M
24h

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