Le certificat de décès politique de Vital Kamerhe semble avoir été signé ce samedi 20 juin 2020.

Inculpé dans le dossier dit « 100 jours », le directeur de cabinet de Félix Tshisekedi est condamné à 20 ans de travaux forcés, au terme desquels il devra passer 10 ans sans droit de vote ni d’éligibilité.

Kamerhe n’exercera plus de fonction publique ni paraétatique pendant ce temps, quel qu’en soit l’échelon.

A moins de décider d’aller en appel, le président de l’UNC devra, pour l’instant, cesser de rêver d’exercer les fonctions du président de la République démocratique du Congo jusqu’en 2050.

D’ailleurs, un avocat pénaliste français, désormais dans le collectif de Vital Kamerhe, avait promis d’aller en appel, voire de saisir les juridictions internationales, au cas où son client était condamné.

Pour Maître Pierre-Olivier Sur, ce procès qu’il a qualifié de « politique » est une honte pour la justice congolaise. Car, selon lui, il n’y a aucune preuve de culpabilité de Vital Kamerhe. « Il n’y a pas de crime sans cadavre », ne cesse-t-il de répéter.

 » J’ai connu la même situation avec Karim Wade qui, condamné au Sénégal et jeté en prison, est rentré dans ses droits après avoir saisi les instances internationales « , s’est-il vanté.

MCP

2 COMMENTAIRES

  1. Maître Pierre Olivier-Sur,
    L’argument que tu as utilisé pour justifier la politisation de la condamnation de Vital Kamhere semble être faux et archi-faux. En effet, prétendre qu’il n’y a pas de crime sans cadavre n’est pas vrai. En effet, un cadavre n’est toujours pas une entité physique comme tu le conçois, il peut aussi être une entité psychologique. En guise d’illustration, je te réfère en Amérique et en Australie où les aborigènes sont exclus injustement de tous les secteurs socio-économiques de la vie. Autrement dit, ces aborigènes existent mais ne vivent pas. Ils sont morts socialement. Dans ce contexte, les crimes sont bel et bien commis cependant l’existence des cadavres est totalement absente. Il faut donc une subtilité intellectuelle pour appréhender à sa juste portée la nature du concept cadavre. Applique dans le cas de l’espèce, la condamnation de Kamhere ne requière pas une preuve au-delà de tout doute raisonnable comme tu l’évoques. Le contentieux ‘’Kamhere’’ s’insurge plutôt dans le cadre d’une matière civile où le fardeau de la preuve qui est attendu de la partie poursuivante est celle qui relève de la prépondérance de probabilité.

  2. Maître Pierre Olivier-Sur,
    L’argument que tu as utilisé pour justifier la politisation de la condamnation de Vital Kamhere semble être faux et archi-faux. En effet, prétendre qu’il n’y a pas de crime sans cadavre n’est pas vrai. Un cadavre n’est toujours pas une entité physique comme tu le conçois, il peut aussi être une entité psychologique. En guise d’illustration, je te réfère en Amérique et en Australie où les aborigènes sont exclus injustement de tous les secteurs socio-économiques de la vie. Autrement dit, ces aborigènes existent mais ne vivent pas. Ils sont morts socialement. Dans ce contexte, les crimes sont bel et bien commis cependant l’existence des cadavres est totalement absente. Il faut donc une subtilité intellectuelle pour appréhender à sa juste portée la nature du concept cadavre. Appliquer dans le cas de l’espèce, la condamnation de Kamhere ne requière pas une preuve au-delà de tout doute raisonnable comme tu l’évoques. Le contentieux ‘’Kamhere’’ s’insurge plutôt dans le cadre d’une matière civile où le fardeau de la preuve qui est attendu de la partie poursuivante est celle qui relève de la prépondérance de probabilité.

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