Recherché par la justice, le ministre sortant de l’Enseignement Primaire Secondaire et Technique (EPST), Willy Bakonga est accusé de détournement des fonds alloués à la gratuité de l’éducation de base instaurée par le président Félix Tshisekedi un an après son arrivée au pouvoir.

Selon l’Inspection Générale des Finances (IGF) Willy Bakonga a également « signé des arrêtés pour créer des écoles fictives et nommer des enseignants sans école, sans bureau : 34 000 personnes à Kinshasa, 21 000 personnes pour la province de la Tshuapa ».

Pendant ce temps, plus de six cents écoles conventionnées catholiques ont été désactivées de la liste de paie des enseignants.

La Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) avait dénoncé cette désactivation. Pour elle, il n’existe pas d’écoles fictives conventionnées catholiques.

Le ministre sortant de l’Enseignement Primaire Secondaire et Technique Willy Bakonga, arrêté à Brazzaville alors qu’il s’apprêtait à se rendre discrètement en France, a été extradé le mardi en République démocratique du Congo.

À Kinshasa, plusieurs organisations des droits de l’homme appellent Willy Bakonga à rendre des comptes sur sa gestion des fonds destinés à la gratuité de l’enseignement.

Gilbert Ngonga
24h

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