En campagne de redynamisation du parti au Kasaï Oriental depuis le samedi 5 Mars 2022, le Secrétaire Général de l’UDPS, Augustin Kabuya a consacré la journée de dimanche aux audiences accordées à certaines couches sociales de Mbuji-Mayi.

Le premier groupe était constitué des leaders de la jeunesse. Durant plusieurs heures, le Chef de l’administration de l’UDPS leur a donné des pistes nécessaires quant à l’exercice de la vie politique dans leur contrée.

L’un des points saillants de cet entretien est sans nul doute les directives pertinentes autour de la gestion de l’Union sacrée au niveau des provinces, question pour lui de mettre un terme à l’amalgame qui s’installe depuis un certain temps sur la responsabilité des uns et des autres membres de la plateforme.

« Il n’existe pas, dit le SG de l’UDPS, des coordinations de l’Union sacrée dans les provinces. Les affaires de l’Union sacrée se traitent au plus haut niveau entre les dirigeants. Au stade actuel, chaque parti est autonome et est en droit d’affûter ses armes pour 2023 sans interférer dans le fonctionnement d’un autre parti politique ».

Concernant les élections à venir des gouverneurs et vice-gouverneurs dans les 14 provinces, le Secrétaire Général de l’UDPS est formel: la part obtenue par l’UDPS dans la répartition effectuée dans le cadre de l’Union sacrée est non négligeable. Cela s’explique aussi par le fait que l’UDPS ne compte que 6 % du nombre des députés provinciaux sur l’ensemble du pays.

Cela étant, « j’en appelle à un vote massif des candidats UDPS dans les prochaines législatives en 2023 », a-t-il déclaré, « en vue de permettre au Chef de l’État de diriger sans recourir forcément à des alliances politiques », a-t-il conclu.

Liberté Plus

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