À voir ce qui se passe exactement sur le terrain dans certains partis et regroupements politiques, surtout ceux de l’Union sacrée pour la nation (USN), on serait tenté de croire que les élections ne se tiendront pas le 20 décembre prochain. On ne retrouve, dans nombre d’entre eux, la moindre effervescence: pas de réunion avec les candidats pour les motiver et arrêter des stratégies concrètes. Pas de formation des témoins. Pas de remise d’insignes de visibilité pour la mobilisation des militants. Jusque-là, c’est chacun pour soi, Dieu pour tous.

Ce décor est suicidaire, surtout pour ceux qui dirigent le pays et doivent rendre compte à la population, est suicidaire. On comprendrait pareille attitude s’il s’agissait des partis et regroupements politiques de l’opposition.

Pouvons-nous interpréter cela comme signe de la non-tenue des élections le 20 décembre 2023, comme le laisse entendre une certaine opinion ? Pour ceux qui émettent des doutes sur la date susmentionnée, ils en veulent pour preuve la courte durée de temps qui reste pour le transport des matériels de Séoul (Corée du Sud) à Kinshasa et leur déploiement sur l’ensemble du territoire national.

Ils parlent aussi du balbutiement constaté du côté de la CENI qui n’arrive toujours pas à mettre définitivement fin à l’imbroglio concernant le remplacement des cartes d’électeur défectueuses par des nouvelles. Il y a également l’affichage des noms des électeurs dans les bureaux de vote qui se fait attendre. Le président de la Centrale électorale, Denis Kadima, a beau déclarer urbi et orbi que les élections vont avoir lieu le 20 décembre prochain, qu’il neige ou qu’il pleuve. Les réalités sur le terrain font croire à autre chose.

Va-t-il forcer la note pour organiser des élections chaotiques, pourvu qu’elles se tiennent ? Wait and see, comme disent les Anglais.

Muke MUKE
Forum des as

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