Le secrétaire général de la Conférence Épiscopale Nationale du Congo (CENCO) a été reçu le mardi 28 juillet 2020 par le président a.i de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) à Kinshasa.

À en croire l’abbé Donatien Nshole, les discussions avec l’ancien premier vice-président de l’Assemblée nationale ont notamment tourné autour des réformes électorales.

« Je suis dans mon rôle du secrétaire général (…) Pour savoir ce qu’il pense de ce qui nous tient à cœur les réformes autour de la CENI et de la loi électorale parce que c’est quelque chose que nous estimons important parce qu’on ne peut pas y arriver si nous ne parlons pas avec les politiques qu’ils sont », a déclaré l’abbé Donatien Nshole à la fin des échanges.

S’agissant de l’entérinement de Ronsard Malonda comme délégué des confessions religieuses à la tête de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), l’abbé Nshole déclare que cette affaire appartient au passé.

« Bon, ça je crois que c’est du passé », a brièvement lâché le secrétaire général de la Conférence Épiscopale Nationale du Congo.

Pour rappel, plusieurs manifestations ont été organisées durant ce mois de juillet notamment par l’UDPS, LAMUKA et le Comité Laïc de Coordination (CLC) contre l’entérinement de Ronsard Malonda.

D’après le compte rendu du conseil des ministres du 3 juillet dernier, le président de la République avait été informé que la procédure devant conduire à la désignation des candidats au sein de la CENI, fait actuellement l’objet de fortes contestations.

Elles concernent les différents acteurs intervenants, sur fond des rapports contradictoires faits par tel ou tel camp, sans préjudice des diverses irrégularités ayant entaché le processus devant conduire à la présentation du candidat de la plateforme « Confessions religieuses ».

Devant le risque d’instabilité que pareille situation est susceptible de créer, faisait remarquer le porte-parole du gouvernement David-Jolino Makelele, le président de la République avait appelé à veiller à tout moment à l’apaisement au sein de la Communauté nationale.

C’est ainsi que le chef de l’État avait recommandé qu’un tel processus qui impacte la politique générale du pays, soit conduit dans un esprit de consensus, d’apaisement et dans le strict respect des règles régissant cette plateforme.

Jephté Kitsita

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