Le destin est opposable aux humains souvent surpris par le cours des évènements. Lorsqu’en 1885, un petit royaume de l’Europe occidentale, la Belgique via son souverain, 35 ans à peine libre des griffes des Hollandais, s’appropria le Congo, personne n’eut cru de la naissance des liens entre deux peuples.
Ainsi débuta la colonisation. Les Belges peu importe la nuance vont régner sur le Congo, une immense terre riche en minerais, caoutchouc, pétrole, café, Huilerie…
Le roi des Belges, Léopold 2 en fit d’abord sa propriété privée, créa l’Union Minière du Haut Katanga une aubaine, avant de céder, en 1908, le grand Congo à la Belgique qui va à son tour, s’en débarrasser théoriquement en 1960.
Mais seulement, selon des écrits historiques, la colonisation belge au Congo n’a pas été une entreprise philanthropique.
Les « Noko » ne savent pas se frotter les mains de ce qu’a été leur passage en Afrique et Congo. La domination comme politique impérialiste, a assombri l’image du colonisateur. Outre les tueries, la cruauté, l’exploitation de l’homme par l’homme, les Belges n’ont pas apporté la solution aux « Nègres »
De ce traitement inhumain qui s’est poursuivi après la colonisation avec une politique de main mise improductive en défaveur des congolais, une sorte de cabale ayant coûté cher aux nombreux acteurs politiques dont le plus célèbre reste Lumumba. Les rapports entre le Congo et son ancienne puissance coloniale, n’ont pas depuis des générations été d’un couple béni.
Heureusement que le roi Phillipe en visite à Kinshasa l’a reconnu. Le monarque donne l’impression de vouloir marquer différemment l’histoire. Avec lui, peut-on parler de la fin de l’hypocrisie entre la Belgique et le Congo en faveur d’un amour sincère ? S’interroge un familier des couloirs politiques. Trop c’est trop, tonne un opposant jusque-là non convaincu du bien-fondé du passage du roi Philippe en RDC lorsque ce dernier n’a pas présenté des excuses publiques au peuple congolais pour les atrocités subies pendant la colonisation.
Au-delà de tout, la sagesse fait appel au temps le meilleur juge des évènements.
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