C’est un autre temps en République démocratique du Congo. Le ciel n’est toujours pas tout bleu sur le processus de désignation du président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI).

L’Eglise du Christ au Congo et la Conférence Episcopale du Congo ne cessent de réclamer l’indépendance de la centrale électorale, en vue de bonnes élections prévues en 2023 selon le délai constitutionnel.

Pour ces deux églises, pour qu’il y’ait des bonnes élections en 2023, il faut dépolitiser la Commission Électorale Nationale Indépendante.

« On peut insulter l’ECC et la CENCO alors qu’elles ne réclament que l’indépendance de la CENI en vue de bonnes élections. Heureusement que celles et ceux qui nous insultent savent quand-même que nous n’avons d’intérêts que le Congo et notre peuple. Rien d’intérêts personnels. », peut-on lire dans le compte twitter officiel de l’ECC.

Cette église qui s’oppose à la désignation de Dénis Kadima présenté proche du pouvoir en place, tient coûte que coûte par la voix du révérend Éric Nsenga à défendre la vérité.

« La vérité reste la vérité. Nous la défendrons même quand nous resterons seuls. Nous avons notre conscience vis-à-vis de notre vocation, vis-à-vis de Dieu et vis-à-vis de l’histoire », a t-il déclaré.

Notez que les démons de la division ont toujours la peau dure sur les chefs des confessions religieuses, qui n’arrivent toujours pas à dégager un consensus autour du remplaçant de Corneille Nangaa à la tête de la CENI.

Gilbert Ngonga
24h

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