En dépit des moultes contestations, le chef de l’État, Félix Tshisekedi, est selon un député de sa famille politique « déterminé à faire un passage en force pour justifier la crise devant conduire au dialogue ».

D’ailleurs, le rapporteur de l’assemblée nationale, Lembi Libula a annoncé pour ce samedi 15 octobre à 13 heures de Kinshasa, la tenue de la séance plénière de l’audition du rapport de la commission paritaire de l’assemblée nationale, chargée d’examiner les dossiers de candidature, pour le prochain Bureau de la Commission Électorale Nationale Indépendante.

La plénière qui était prévue ce vendredi, n’a pas eu lieu et a été reportée par Christophe Mboso, après des échanges houleux avec les députés de l’union sacrée qui exigeaient un consensus.

D’après certaines sources, Mboso qui a eu un entretien avec les députés ayant rejoint Félix Tshisekedi dans son cabinet a lâché « Si vous maîtrisez tout, moi je n’ai pas le contrôle de tout ».

Les transfuges du FCC voulaient obtenir le consensus à leur niveau sur le candidat au poste de 1er vice président de la centrale électorale.

Vraisemblablement, le malaise risque de s’installer au sein de l’Union sacrée de la nation, malgré la dictature que veut installer Christophe Mboso, pour le passage en force de désignation des animateurs de cette institution d’appuie à la démocratie.

En longueur de journée, le FCC et Ensemble pour la République de Moïse Katumbi ont dans leurs différentes déclarations, dénoncé la dictature que le Président de l’Assemblée nationale veut selon eux, installer dans ce processus de désignation des animateurs de la Ceni.

Ivan Honoré
24h

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